
Régine saisit la justice pour défendre son nom
La célèbre reine de la nuit Régine a engagé une action en justice pour contrefaçon sur les marques “Régine” et “Régine’s”, enseignes de ses anciennes discothèques en France et à l’étranger qui ont fait son succès.
C’est au Tribunal de grande instance de Paris que Régine se retrouve à défendre son droit sur son nom et donc ses marques qui ont fait sa renommée. Au cœur du problème : l’exploitation abusive de la marque et du prénom de la figure parisienne par plusieurs sociétés dirigées par Adrien Samsan Bakhtiari et Romain Dian : “Madame Régine Choukroun s’est rendu compte avec stupéfaction que ces sociétés, auxquelles elle n’a accordé aucun droit, exploitaient sans son autorisation sa marque et son prénom dans le cadre du night-club situé rue de Ponthieu à Paris, et cherchaient à échapper à leur responsabilité de manière artificielle, en appelant ce night-club “Chez Régine” ou “Régine Club Paris“, a précisé Maître Jean-Philippe Hugot.
Celle qui fut à la tête de 23 clubs à travers le monde dont le célèbre “Wisky à gogo” à Saint-Germain-des-Prés et le fameux chez Régine créé en 1956 va donc se battre pour qu’on reconnaisse son patronyme.
Régine qui avait chanté “Les petits papiers” pourrait bien s’en approprier les paroles : “C’est pas brillant, papier d’argent. C’est pas donné, papier-monnaie. Ou l’on en meurt, papier à fleurs. Ou l’on s’en fout !”
(c) : pochette d’album.