
Théâtre : les tops 2012 de la rédaction
On ne va pas mentir, cette année on aurait eu plus de facilité à faire des flops que des tops. On a été souvent trahis, déçus ou juste bouffés par l’ennui. Mais au milieu de ce néant, les journalistes ont été confrontés au grandiose. Il y a eu alors la joie de sortir d’une salle différents, et d’être durablement marqués du sceau du souvenir, emportant la sensation agréable de garder avec soi un spectacle fondateur.
Nassim garde trois coups de coeur . D’abord Volpone, une mise en scène entre drame et boulevard de la pièce de Ben Jonson au Théâtre de la Madeleine, Cirkafrika! le spectacle de cirque venu de Tanzanie et l’immanquable « Tour du monde en 80 jours « de Stephane Azzopardi
Amélie est dans la panade : “Trois ? non ! Au moins cinq, alors …. ce sera six ! Je ne peux pas faire moins que cela ! En tête, ma dernière révélation, La clôture de l’Amour de Pascal Rambert où l’aridité de la rupture devient spectacle. Sans surprise, mon adoration pour Roméo Castellucci amène ici The four saison restaurant vu à Avignon. Le maître y provoquait une magistrale apocalypse. Adoration encore, je suis grou-py, alors oui, j’ai versé ma larme quand Miss Knife a retiré sa perruque au théâtre de l’Athénée. Un choc danse maintenant, survenu le tout dernier jour du Festival d’Avignon. Dans le cloître des Carmes, Olivier Dubois a fait danser la Tragédie. Standing ovation mémorable. Autre choc, mais celui là terrifiant. La nuit tombe de Guillaume Vincent. Avoir peur au théâtre, se laisser frissonner, ce n’est pas si fréquent ! Pour finir, le meilleur fou rire de l’année 2012 ! C’est avec Italienne scène que cela s’est produit.
Yaël emène avec elle Les 11 000 verges de Guillaume Apollinaire par la cie in cauda à la Maison de la poésie, humour érotisme et énergie, Le lien d’Amanda Sthers aux Mathurins, du tragique resserré ,Molly Bloom d’après Joyce et interprété par Anouk Grinberg aux Bouffes du nord, Disgrace, d’après Coetzee mis en scène par Luk Perceval à la MAC, un coup de poing et… et… La chambre d’Isabella de John Lauwers au Sylvia Montfort, simplement tout un autre monde :
Juliette joue les valeurs sûres : Le si triste, si beau 1980 de Pina Bausch, Un ennemi du peuple du grand Tomas Ostermeier et l’objet de colère Golgota Picnic de Rodrigo Garcia ( ok, c’était 2011… mais décembre 2011 !)
Smaranda, la miss performance de la rédaction prend avec elle Krystian Lupa, La Cité du rêve, Alain Buffard, Baron Samedi et les immanquables Chiens de Navarre pour Les danseurs ont apprécié la qualité du parquet à la Ménagerie de Verre.
Audrey, la meilleure des meilleures exilées Lilloises a choisi, La Vie est un rêve, de Jacques Vincey, La Chanson, de Tiphaine Raffier et La Tragédie du Vengeur, de Jean-François Auguste
Et pour finir, la star des stars des critiques théâtre, Christophe a sélectionné le meilleur du meilleur :
Visuel (c) Christophe Raynaud de Lage