Danse
Concordanse #8 : une aventure singulière où un chorégraphe rencontre un écrivain

Concordanse #8 : une aventure singulière où un chorégraphe rencontre un écrivain

25 March 2014 | PAR Camille Lucile Clerchon

Pour sa huitième édition, Concordanse, mené par Jean François Munnier, poursuit sa singulière entreprise. En entremetteur avisé, ce dernier propose chaque année à plusieurs chorégraphes et écrivains qui ne se sont jamais rencontrés de collaborer pour la création d’un duo dont ils seront les interprètes, où viennent se frotter danse et littérature.

En 2014, 4 créations seront présentées dans 17 lieux de la région parisienne.

Le principe de Concordanse repose sur une attention accordée au processus de création, avec pour moteur initial la rencontre : celle de deux artistes, de deux disciplines et de deux univers mais aussi de deux individus. Cette importance du processus se lit dans la programmation de Concordanse qui fait plus que diffuser les oeuvres issues des rencontres.

Pour chaque proposition, un temps de lecture-performance est proposé, dans une librairie ou une bibliothèque, sous la forme d’un échange avec le public qui donne lieu à la présentation d’un extrait du duo et à une discussion autour du processus de création.

Enfin chaque édition de Concordanse donne lieu à un travail de collecte d’archives relatives aux créations, mises en forme pour l’édition d’un livre aux Editions L’œil d’or.

Ainsi danse et littérature s’entremêlent allègrement, et l’on pourra voir les œuvres sortir des salles de spectacle pour être présentés dans une grande diversité de lieux tels que des médiathèques et des librairies.
En 2014, Cécile Loyer et Violaine Schwartz expérimentent des jeux de langage et de mémoire jusqu’à la surchauffe. On pourra découvrir les charges émotionnelles et suggestives des gestes et des mots, en situation de mise à l’épreuve ludique.

Fanny de Chaillé et Pierre Alféri se confrontent dans une mise en abime facétieuse de leur collaboration aux vertus « psychothérapeutique ».

Dans un style radicalement différent, Myriam Gourfink et Eric Suchère créent un dispositif qui cherche à faire émerger des images poétiques abstraites à partir de la circulation des sons, de la résonnance des mots et des trajectoires des corps, telles des nappes sensorielles qui se répandent et se répondent.

Le quatrième duo est féminin, proposé par Hélène Iratchet et Pauline Klein.

Concordanse se déroule jusqu’au 8 avril, date à laquelle les quatre duos seront présentés lors de la même soirée, à la Maison de la poésie.

[Critique] “Les gazelles” : Plaisir des yeux sans brillance
Gagnez 3 exemplaires du livre « La Cour des Innocents » de Fabien Pesty
Camille Lucile Clerchon

Publier un commentaire

Votre adresse email ne sera pas publiée.

Your email address will not be published. Required fields are marked *


Soutenez Toute La Culture
Registration