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Festival DARC : Groundation fait bouger la grande scène

Festival DARC : Groundation fait bouger la grande scène

16 August 2022 | PAR Rachel Rudloff

Le groupe de reggae Groundation s’est produit jeudi soir au festival DARC pour un concert gratuit qui a séduit le public.

 

Entre jazz et reggae

Le groupe californien (que Toute la Culture avait déjà rencontré en 2012) est venu au festival DARC présenter leur dernier album One Rock avec un concert de 2h, dansant et joyeux. Si le groupe a connu beaucoup d’arrivées et de départs dans ses membres, les trois fondateurs Harrison Stafford (guitare et chant), Marcus Urani (clavier) et Ryan Newman (basse) sont toujours là. Ce soir, ils étaient une dizaine sur scène : des chanteuses, un batteur, des chœurs…

A l’origine, le groupe s’est formé autour du jazz, quand les trois créateurs se sont rencontrés à l’université. Nourris par leurs voyages respectifs, ils se tournent peu à peu vers de nouvelles cultures et le reggae vient comme une évidence “On avait besoin de chercher quelque chose qu’on ne connaissait pas vraiment”. Leur inspiration s’étend de Allen Bailey, figure incontournable du reggae avec qui ils ont travaillé à Apple Gabriel, Cédric Myton etc.

Leur apprentissage premier du jazz se ressent pourtant sur scène : on retrouve beaucoup d’improvisation, de jam, entre trompettes, piano, basses mais aussi du chant et de la danse sur scène. L’écoute entre tous les artistes fonctionne et réveille quelque chose chez le public : notre corps se laisse aller et chacun se met petit à petit à bouger.

 

“Freedom and equality”

C’est justement ce que recherche Groundation, le partage, la joie que procure la musique, tout en parlant du monde. “Le reggae est une musique extraordinaire qui véhicule un réel message” nous confiait Harisson Stafford. Une exclue, extraite de leur dernier album, When The Computer Are Down, dit déjà tout de leur rapport au monde contemporain. Ils sont ici pour faire vivre l’instant présent à leur public.

Leur méthode ? Une scénographie colorée -rouge, jaune, verte-, beaucoup de danses et de sourire. Cela se voit et se ressent, ils pensent la musique comme un pouvoir mystique, comme une croyance “Nous construisons une arche pour préserver et protéger les gens, les réunir autour de la musique. Une arche pour conserver les énergies positives“.

L’ambition de rassembler, de soigner -au moins le temps d’une soirée-, voilà ce qui les porte. Et le public, varié -tous les âges, toutes classes sociales confondues- était au rendez-vous !

 

Visuel : image du groupe groundation, wikicommons.

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Rachel Rudloff

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