
Une playlist pour en finir avec l’année 2020
Cette semaine Carole Daughter, Offenses xx Lou de Laâge, Charles Baptiste, la compagnie des musiques télescopiques et Liraz.
Ne bouge pas — Offenses xx Lou de Laâge
Et si l’amour ressemblait à cette année 2020, quelque chose devenue vain et finalement insupportable. Tout doit disparaître, mais, si possible, un peu plus vite. Consumation, consomption, « acier trempé pour en finir » dans le halo vaporeux de torrides souvenirs. Un clip qui enthousiasme la rédaction.
Bia bia — Liraz
« Pour cet enregistrement, la chanteuse israélo-persane a collaboré en ligne avec des compositeurs et musiciens iraniens. Tout devait être gardé secret pour éviter la surveillance des mollahs et de la police de Téhéran » (dixit dossier de presse). Une année bien pourrie pour tout le monde.
Supernova — La compagnie des musiques télescopiques
On finit par planer, tout oublier, dans le désert cosmique des accords tristes (« Der spinner », Nina Hagen band, « breathe » du Pink Floyd de « Dark side of the moon »). Une dream pop à la française avec des choeurs féminins fiers et tranquilles qui nous laisse penser que l’herbe est plus verte ailleurs, ou peut-être ici mais alors plus tard, dans les interstices de l’espace-temps.
Don’t make me get violent — Caroline Daughter
Berceuse pour les moins de dix-huit ans, un son simple et répétitif, tout à fait cafardeux et qui sied parfaitement à ceux et celles qui ont passé la pire année de leur vie.</p
Soleil glacé — Charles Baptiste
On ne va tout de même pas passer les fêtes sans un peu d’orgue ! Cloué au sol, revenu au bled, la tête chercheuse de la nouvelle variété française s’est –nous-dit-on- réfugié dans une église du 11ème siècle pour y imaginer sur un orgue baroque des versions instrumentales de ses chansons. Et c’est magnifique.