Musique
[Live report] Un oiseau aux ailes bien faites au festival Les Femmes s’en mêlent

[Live report] Un oiseau aux ailes bien faites au festival Les Femmes s’en mêlent

26 March 2013 | PAR Marie Boëda

Lundi 25 mars, sur la scène du Divan du monde, trois artistes ont pris leur envol. Le festival Les femmes s’en mêlent nous fait découvrir des chanteuses aux exigences variées et innovantes de la scène artistique féminine. Toutelaculture a déjà assisté aux concerts du festival notamment celui de la suédoise Molly Nelson.

Non loin du Moulin Rouge, dans la célèbre rue des martyrs, leDivan du monde accueille des concerts consacrés aux musiques du monde dans une salle arrondie mêlant rétro et modernité. Ambiance chaleureuse et jeune, une touche originale : un cocktail “bio” nous est rapidement proposé à base de Yaber Maté, plante issue d’Amérique du Sud aux vertus  tonifiantes, on est dans l’ambiance… La salle se remplit vite, tout le monde se parle tout en écoutant la musique. Plus les minutes passent plus le public est concentré. L’arrivée de Mesparrow en dernière partie de soirée électrise les deux étages de la salle.

Le premier concert démarre avec Perrine en morceaux. Un écran derrière elle affiche des images de la mer en mouvement. Elle se balance aux sons d’objets et de machines déglingués qui constituent la base de la musique électro-pop expérimentale de Perrine en morceaux. Elle chante en même temps en français et en anglais, écrit, compose et interprète ses morceaux. La chanteuse Peau arrive sur scène avec son guitariste et son batteur. Discrète, à la voix fluette, parfois cassée, elle produit un contraste sur un son rock parfois explosif et réussit à nous faire partager son bonheur d’être sur scène. Sa musique navigue entre pop expérimentale et rock, entre anglais et français.

Enfin l’arrivée de Mesparrow, tant attendue, réjouit le public. Mystérieuse et sensuelle, cette artiste singulière, à la voix basse et profonde se meut sur un tapis miroir. Elle a fait ses premiers pas à Londres et déjà joué en ouverture d’un concert de Cocoon. Accompagnée seulement de sa pédale loop (comme les deux autres d’ailleurs) elle prend de plus en plus d’aisance vocale, sa présence sur scène rajoute du caractère à ses morceaux prometteurs The symphony, Street kid. Une fois bien échauffée, elle parvient même à tenir une chanson entière a capela, on profite alors des fluctuations de sa voix et du rythme qu’elle procure. Plutôt pop mais pas seulement, sa musique accueille une voix cassée toujours bien dosée, qui laisse échapper quelques sons jazzy. Une personnalité de la scène française à suivre…

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Marie Boëda

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