
Texas, The conversation nous raconte une douce nostalgie
Cela n’est plus un secret, Texas est de retour, après 8 ans d’absence. Le groupe écossais, iconique des nineties revient avec The conversation.
On connaissait déjà le titre éponyme où la voix de Sharleen Spiteri nous plonge immédiatement dans une fusion country-pop. Le reste de l’album dévoile 12 titres qui nous promènent dans l’histoire de la musique. Le rock très fifties de If this Isn’t, l’électronique tubesque du bien nommé Détroit a des sonorités propre à Kavinsky, les slows des années 60 sont là aussi, avec I Will et Maybe I dégoulinants et propices aux rapprochements.
Et le son Texas la dedans ? Il est bien là, les guitares sont associées à une batterie très présente. Le titre le plus “I don’t want a lover” de l’album est peut être Hide from the light
8 ans donc qu’ils n’avaient plus pris le chemin des studios après «Red Book”, un album qui était dans la rupture, imposant ses influences électroniques. The conversation est un album plus hésitant, pop-folk-blues-country. Si c’est d’un éclat de voix que la belle nous séduit, sur sa durée, cette conversation est un peu plate, gentiment rythmée. Texas semble s’installer dans une douce nostalgie qui fait de cet opus un moment confortable mais pas renversant.