Musique
Lollapalooza Paris : retour sur deux jours de festivité

Lollapalooza Paris : retour sur deux jours de festivité

22 July 2019 | PAR Donia Ismail

En l’espace de trois ans, Lollapalooza s’est imposé dans le jeu des festivals parisiens. Pour cette édition, on ne change pas une équipe qui gagne : musique, gastronomie, écologie, le parfait combo pour passer un super week-end !

 

Paris, sur un air de musique. Le festival Lollapalooza, originaire de Chicago, dépose ses valises pour une troisième édition haute en couleurs. Sous le soleil francilien, des centaines de milliers de festivaliers sont rués dans les allées de l’événement. Au programme, concerts en plein air, ateliers DIY de confection de couronnes de fleurs et baume à lèvre et expériences culinaires.

Comme chaque année, des curieux du monde entier viennent danser au rythme d’une programmation éclectique. Il n’est pas rare d’entendre des accents britanniques, mexicains ou australiens, ou de voir encore des drapeaux brésiliens, américains ou algériens flotter dans la foule. Lollapalooza est un microcosme, à l’image des stands gastronomiques proposés. Il y en a donc pour tous les goûts !

Électricité dans l’air

En deux jours, on en a vu des artistes ! Toute La Culture vous partage ses coups de coeur.

 

Twenty øne piløts: pluie et énergie
On nous avait vanté leur prestation live. « Ils sont extraordinaires! Crois-moi ! ».
Twenty øne piløts est l’un des grands noms de cette édition 2019. Dès l’annonce de la venue de ce groupe américain, Twitter s’est effondré. Facile d’imaginer donc la folie à l’approche de l’heure du concert. Lollapalooza s’est arrêté de vibrer. Tous étaient scotchés à la main stage, attendant avec impatience l’arrivée du duo. Un coup de batterie plus tard, ils arrivent. La foule est en délire. Une énergie surprenante émane de la scène. Un rock qui séduit le rap. Un mélange fou, à l’image de leur scénographie des plus surprenantes : écrans géants, feux et cagoules. Un moment grandiose, gâchée cependant par l’arrivée de la pluie.

 
 
 
 
 
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Twenty One Pilots – Main Stage 1? ?#lollaParis #lollapalooza? ?? : @AfterdepthUne publication partagée par Lollapalooza Paris (@lollapaloozafr) le

Jaden Smith : maturité et douceur
Il est le dernier de la famille Smith. On l’avait connu dans la bande originale du film Karaté Kid d’Harald Zwart. Il chantait alors pour la toute première fois, accompagné de son ami Justin Bieber. Aujourd’hui, c’est un Jaden Smith plus mature, un artiste éclectique qui n’a plus besoin de son père pour briller. Et il l’a bien prouvé sur l’Alternative stage. Face à une foule en folie, il enchaîne les titres de son dernier album Erys, dont le sublime et envoûtant Summertime in Paris. Un moment de douceur intense.

Bad Bunny : engagement et ensorcelant
La musique latine s’empare du monde… et de Lollapalooza ! Il est l’un des rendez-vous à ne pas manquer à cette troisième édition. Le Portoricain Bad Bunny était une bonne rupture dans la programmation plutôt rock de la soirée. Les festivaliers se déhanchent au rythme des ensorcelants MIA, Te Bote ou encore Soy Peor. Malgré la barrière de la langue pour beaucoup, la foule n’en démord pas. Bad Bunny offre un moment de douceur intense, alors que les derniers rayons du soleil s’apprêtent à briller. Entre deux chansons, le chanteur ne peut s’empêcher de parler de l’atmosphère politique de son île, en proie à de nombreuses manifestations, réclamant la démission du gouverneur Ricardo Rossello.

 
 
 
 
 
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The 1975 – Alternative Stage? ?#lollaparis #lollapalooza? ?? : @AfterdepthUne publication partagée par Lollapalooza Paris (@lollapaloozafr) le

The 1975 : kaléidoscopique et électricité

Toute La Culture vous en parlait déjà lors de leur passage à l’Olympia, il y a deux ans. Le groupe britannique the 1975 propose un rock alternatif planant, parfois groovy. Le passage de l’album au live était, alors, plus que réussi. Celui du concert au festival l’est encore plus ! La formation ne change pas son ADN: un décor kaléidoscopique, un chanteur à l’attitude nonchalante. Mais ce qui change du tout au tout, ajoutant un plus-value que l’on peut négliger, est cette forme d’électricité dans l’air. Ce petit truc qui nous envoûterait presque, qui fait d’un concert de the 1975, quelque chose de si spéciale, hors du temps.

 

Visuel : Affiche

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Donia Ismail

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