Laurent Wolf de retour avec un nouveau show immersif et futuriste au Zénith de Paris
Jeudi 21 mars 2024, Laurent Wolf, DJ international et producteur du tube planétaire No Stress, ambiancera le Zénith de Paris avec son nouveau spectacle immersif No Stress Party. Ce spectacle futuriste et visuel, co-produit avec une intelligence artificielle et pensé avec les références dans du milieu (Dimitri Vassiliu, Raphaël Bluzet…), va nous téléporter de nouveau dans cette époque mythique, au son des meilleurs hits du Queen, du Pacha, des Bains Douches, de la Loco et de tous les autres clubs auquel Laurent Wolf a mixé.
Toute la culture : Vous allez présenter le 21 mars prochain votre nouveau spectacle immersif No Stress Party au Zénith de Paris. Un spectacle qui marque votre grand retour sur scène. Pourquoi cette absence ?
Laurent Wolf : Je n’ai pas été absent dans la création musicale mais plus dans le monde du clubbing. J’ai eu l’opportunité de faire de la musique de film documentaire. J’ai toujours été passionné par le cinéma. Je n’avais jamais travaillé sur de la musique à l’image. Je me suis consacré à ce projet pendant 1 an et demi, deux ans. J’ai pu apprendre beaucoup de choses et c’est ce qui m’a plu parce que je commençais à tourner un peu en rond à force de faire toujours des chansons qui fonctionnent. J’avais perdu la notion de découverte. Je voulais vraiment connaître autre chose. J’ai appris à faire du mix à l’image. Ça consiste à mixer le son et l’image en même temps. Du coup, à la Villette en mars prochain, je proposerai un clubbing 2.0. On fera quelque chose qu’on ne peut pas faire dans un club et qui aura une liaison entre le son et l’image.
Vous avez contribué à l’âge d’or de la musique électronique dans les années 2000 grâce notamment au titre No Stress. Quel regard portez-vous sur cette période ?
C’était une période super intéressante parce que la musique électronique s’était fait connaître grâce à des raves-party. Elle n’avait pas une bonne image au début. Elle n’était pas acceptée, démocratisée, un peu comme le rock et la pop il y a très longtemps. J’ai eu de la chance de participer à son évolution. J’ai contribué à sa démocratisation. Je l’ai vu passer d’une porte fermée à une porte complètement ouverte.
Selon vous, comment la musique électronique a-t-elle évoluée depuis vos débuts il y a 30 ans ?
Quand j’ai commencé la musique électronique, il n’y avait même pas les téléphones portables. C’était encore le début de l’ordinateur, on avait des disquettes… On a connu une vraie évolution technologique qui nous a permis aussi de faire évoluer la musique électronique. C’est ce qui nous permet aussi de porter la musique électronique à un niveau encore plus haut.
Combien de temps il vous a fallu pour concevoir et préparer votre nouveau spectacle ?
La préparation audio et vidéo a commencé au début de la pandémie de Covid-19. Je me suis rendu compte que composer un titre, ça va vite. Cela fait quasiment quatre ans que je travaille sur ce show et nous sommes encore en train de travailler sur les dernières vidéos afin que tout soit prêt le 21 mars prochain. Ce sera un spectacle à la fois audio, vidéo et immersif. Il y a une interaction entre ce qu’on va entendre et ce qu’on va voir. Je peux aussi annoncer que je vais sortir un nouveau single début janvier. Il est interprété par Mod Martin. Je me suis dit qu’on pourrait faire un duo à l’aide de l’intelligence artificielle. On travaille actuellement là-dessus. Pour résumer ce nouveau spectacle, il s’agira d’un spectacle test. Ça nous permettra de voir ce que le public aura pensé de cette forme de clubbing 2.0 c’est-à-dire un clubbing en réalité augmenté.
Image en une : Gérard Drouot Productions.