Les Editions Grasset publient à titre posthume un recueil de chroniques de l’écrivaine américaine Joan Didion, Pour tout vous dire. Au sommaire, la Californie si chère à son cœur, son métier d’écrivaine, son passé d’étudiante.
Disparue en décembre dernier, l’autrice américaine Joan Didiona été, toute sa vie durant, l’une des voix les plus justes de l’Amérique contemporaine. De ses jeunes années en tant que journaliste chez Vogue jusqu’aux derniers moments de sa vie, elle a été le témoin d’un pays complexe et en perpétuelle évolution, immanquablement marqué par son temps.
Avec Pour tout vous dire publié chez Grasset en ce mois de janvier, le lecteur suit l’autrice dans ce pays qu’elle n’a eu de cesse de scruter, grâce à divers articles et chroniques publiés de 1968 à 2000 qui sont comme autant de photographies de l’Amérique des années 70 dans ce qu’elle a de plus étonnant ou contradictoire. Dans ses grandes vérités, aussi.
Partageant avec Philip Roth le même désir d’introspection, (Pourquoi écrire ?), l’autrice de L’année de la pensée magiquese livre également sur ses débuts, ses refus, ses questionnements incessants quant à la pertinence de son travail d’écrivaine dans un monde qu’elle ne pouvait concevoir autrement qu’avec des mots. Sincère, fin, juste, Pour tout vous dire est à mettre entre toutes les mains de ceux qui, un jour, auraient eu un doute sur leur capacité à venir à bout de leurs rêves.
30% théâtre, 30% bouquins, 30% girl power et 10% petits chatons mignons qui tombent d'une table sans jamais se faire mal. Je n'aime pas faire la cuisine, mais j'aime bien manger.