
Knights of Sidonia Tomes 4 à 7 : du sang et des larmes
Knights of Sidonia, le space opéra de Tsutomu Nihei aux éditions Glénat s’accélère fortement depuis l’apparition du Gaunas Deilephila Elpenor dont les tactiques élaborées ont causé la disparition de centaines de pilotes de sentinelles. Si la situation extérieure est préoccupante, la situation à l’intérieur de Sidonia est également tendue.
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La présence de deux essaims à proximité du vaisseau oblige les pilotes à faire de fréquentes sorties. Alors qu’un astéroïde propulsé par les Gaunas fonce à toute allure sur le Sidonia, une mission de la dernière chance est organisée. Hélas, une fois de plus, le Deilephila Elpenor prouve sa dangerosité en décimant des escadrons entiers.
Parallèlement, les chercheurs font leur maximum et bientôt, de nouveaux méchas MK XIX et armements font leur apparition à base de leme artificielle. Quant à Kunato, le talentueux mais orgueilleux pilote, il décide de se retirer du service actif pour se consacrer à la recherche scientifique en reprenant les recherches d’Ochiai sur les hybrides. Il convoite alors l’amios “Shizuka” pour ses expériences.
Grace à ces avancées scientifico-technologiques, les sentinelles peuvent commencer à espérer. Leur espérance de vie augmente et il devient possible de tenir tête à un nombre plus important de Gaunas, voire au petit essaim dit “ocarina” composé de près de 5 000 créatures.
Les gaunas s’adaptent cependant très rapidement, rendant les combats toujours aussi intenses et périlleux dans lesquels Tanikaze se distingue toujours. Mais bientôt, les entreprises Kunato risquent bien de modifier le cours des événements.
Les combats sont toujours aussi importants, mais la technologie prend une importance grandissante, laissant admirer de nouveaux méchas. Les relations entre les personnages ne sont pas pour autant négligées. Tanikaze est fortement perturbé par la mort de Shizuka. Izana, au tempérament très doux, s’attache de plus en plus à Tanikaze. Des personnages secondaires prennent de l’ampleur etoffant petit à petit le scénario.
Le trait de l’auteur, toujours aussi singulier et rond, tend de plus en plus vers l’organique, que ce soit pour l’hybride, les Gaunas ou autre. Créatures gigantesques, grimaçantes, aux tentacules et excroissances, composent parfois des planches lunaires, voire presque glauques.
L’atmosphère devient de plus en plus sombre et malsaine, heureusement adoucie par quelques phases comiques à propos du pauvre Tanikaze qui, s’il est un véritable as au combat, est le plus poissard des héros tant il lui arrive de mésaventures entre les missions.
Informations pratiques :
Tsutomu Nihei, Knights of Sidonia – Tome 4 à 7, éditions Glénat, Collection Seinen, Format : 130 mm x 180 mm, Faconnage : Souple, 178 pages (tome 4) 180 pages (tome 5, 6, 7), Nombre de tomes associés : 12 – série en cours, tome 4 paru en juillet 2013, tome 5 p>aru en septembre 2013, tome 6 paru en novembre 2013, tome 7 paru en janvier 2014, Prix: 7.60 €
Visuels : ©Tsutomu Nihei, Kodansha 2009