« Pechblende », de Jean-Yves Lacroix : L’Occupation du point de vue des bouquins
Jean-Yves Lacroix, l’auteur de Haute Époque (2013) est de retour chez Albin Michel en cette rentrée littéraire 2016 avec Pechblende, un roman historique qui parle de physique, d’éditions rares et de résistance. Le tout sans perdre le sens de l’humour.
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Lettré, un peu dandy et aussi naïf que savant, en 1938, Lucien entre au service d’un grand bouquiniste parisien. En même temps, il tombe amoureux d’une jeune physicienne qui travaille avec les Curie. Alors que sa compagne est menacée, son patron lui fait faire le commis pour bien plus que des livres. Lucien a peur pour sa chère et tendre et est vexé que son employeurs ne lui fasse pas plus confiance. Mais le STO va permettre au jeune-homme de se déclarer en plein jour …
Très dans la ligne éditoriale des romans Albin Michel de rentrée, Pechblende dresse de jolis portraits d’hommes et de femmes des temps passés auxquels auxquels on peut aisément s’identifier. D’autant plus qu’il s’agit de la deuxième Guerre mondiale dans le milieu des livres et de la recherche. Les deux plus grandes forces du roman de Jean-Yves Lacroix sont son titre minéral et nucléaire : Pechblende, et son humour de conteur chevronné. Un joli roman.
Jean-Yves Lacroix, Pechblende, Albin Michel, 315 p., 19.50 euros. Sortie le 18 août 2016.
Visuel : couverture du livre