
“La femme sur l’escalier”, Bernard Schlink toujours romantique
L’auteur allemand du bestseller Le Liseur investit l’art dans son nouveau roman. Une histoire d’amour et de jeunesse, qui part d’un portrait descendant l’escalier. Touchant.
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Un jeune et brillant avocat se trouve au cœur d’une affaire étrange : un riche homme d’affaires achète un portrait de sa femme descendant un escalier par un jeune artiste qui deviendra très célèbre. Mais l’artiste – qui est l’amant de la femme- semble abîmer sciemment le portrait jusqu’à ce qu’il retrouve de l’inspiration. Finalement, l’avocat aide la sensuelle modèle à quitter ces deux hommes pour partir avec la toile. Mais elle le trahit aussi. Des années plus tard, la toile réapparaît et l’avocat plus du tout jeune revtournr sur la traces de l’art et de la femme fatale.
Toujours aussi talentueux pour confronter époques et âges de la vie, Bernard Schlink s’inspire d’une toile de Gerhardt Richter pour raconter – comme il sait si bien le faire- une histoire d’amour. Tendre, un peu mystérieux et très rêveur.
Bernard Schlink, La femme sur l’escalier, trad. Bernard Lortholary, Gallimard, sortie le 3 mars 2016, 256 p., 19.50 euros.
visuel : couverture du livre.