
« En surnombre dans l’économie nationale » d’Eveline Rapoport
En surnombre dans l’économie nationale suit avec pudeur une mère et une fille déportées ensemble et survivant ensemble. Un récit dense, dur et fort.
[rating=4]
Alors que le père disparaît, étiqueté “en surnombre dans l’économie nationale”, on suit la mère et la fille après et pendant le camp. Du wagon à la vie ordinaire jamais retrouvable, elles se soutiennent, elles tiennent sans trop poser de question et traversent douloureusement aussi bien le froid, la faim, l’épuisement et la maladie que le miracle de leur survie.
Pudique, presque clinique, ce texte esquisse en pointillés le destin de deux survivantes liées par le sang et se tenant la main d’un bout à l’autre de la survie. Le tout dans l’absence de celui qui était “en surnombre” et a disparu. Un livre fort.
Eveline Rapoport, En surnombre dans l’économie nationale, Les Allusifs, 80 p., janvier 2015.
visuel : couverture du livre
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Rapoport Eveline
Merci à Yael pour avoir bien perçu ce que j’ai tenté de transmettre.
E’R.