
La « Dernière Fête » de Gil Scott-Heron est littéraire
Le grand jazzman, bluesman et poète qui nous a quittés en 2011 avait laissé un dernier texte dans lequel il revient sur toute sa vie. Des mémoires passionants traduits et publiés aux éditions de l’Olivier.
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Né à Chicago, grandi avec sa grand-mère à Jackson dans le Sud-Est et monté dans le Bronx à l’adolescence, Gil Scott-Heron est allé à l’université et a été l’une des plus grandes figures de la musique américaine. Racontant souvenirs d’enfance, une paternité longtemps escamotée, le monde de la musique dans les années 1970 et 1980. Scott-Héron propose dans un spoken-word écrit mais qui reste direct et percutant, une plongée en apnée dans sa vie. L’ombre de Stevie Wonder est omniprésente au cœur d’une narration apaisée et puissante. Un incontournable pour les mélomanes et les fans de l’artiste.
Gil Scott-Heron, La dernière fête, trad. Stéphane Rocques, L’olivier, 305 p. Février 2014
visuel : couverture du livre