
The Sessions, sexe, handicap et amour, un coktail explosif
Adapté de l’autobiographie du poète et essayiste californien Mark O’Brien, “The sessions” raconte l’histoire d’un homme handicapé engageant une aide-soignante au savoir-faire un peu spécial : le soulager de sa virginité. Un film qui a reçu le prix du public à Sundance l’an passé et à voir pour la belle Helen Hunt, nominée aux oscars 2013 pour son rôle de “Surrogate”.
A 38 ans Mark ne peut survivre que quelques heures hors du poumon d’acier où il mange, dort, vit et écrit de la poésie allongé. Plus aucun muscle de son corps ne bouge sauf la tête. Après que la jeune-femme s’occupant de lui l’a quitté quand il lui a avoué sa flamme, le poète décide – avec l’aval de son prêtre qu’il consulte bien plus régulièrement qu’un psy- d’avoir recours aux service d’une aide-soignante spécialisée dans le sexe. En 6 sessions, l’essayiste doit pouvoir perdre sa virginité et apprendre ce qu’il y a savoir sur la chair et les femmes. Mais les sentiments s’en mêlent…
A la fois voyeur et à l’eau de rose, le film est supposé – comme le livre – donner du courage aux spectateurs malheureux en amour mais qui ont tout de même l’usage de leurs bras et de leurs jambes. Un feelgood un peu malsain, qui surfe sur une vague maso à la “Fifty shades of grey” quand on voit les grimaces de John Hawkes la première fois que Helen Hunt le touche. Un film qu’on peut voir cependant, pour la merveilleuse nudité de cette dernière et aussi les déclinaisons audacieuses de chemises que le film fait porter à son héros.
“The Sessions”, de Ben Lewin avec Helen Hunt, John Hawkes et William H.Macy, USA, 2012, 95 min. Sortie le 6 mars 2013.
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