Les sorties cinéma de la semaine
Public Enemies de Michael Mann
Quand Michael Mann, réalisateur des récents Collatéral et Miami Vice, s’attaque au mythe de John Dillinger, célèbre braqueur de banques des années 1930’s, qu’incarne le charismatique Johnny Depp, traqué par le non moins charismatique Christian Bale et qu’en plus NOTRE star nationale, Marion Cotillard joue la petite amie du gangster, on a très très envie d’y aller…
Girlfriend Experience de Steven Soderbergh
Vingt ans après Sexe, mensonges et vidéo, son premier long métrage Palme d’or du Festival de Cannes en 1989, sort sur nos écrans en 2009, le vingtième long métrage de Steven Soderbergh, Girlfriend Experience. Ou l’histoire de Chelsea, call girl de luxe à Manhattan, qui gagne 2000$ de l’heure en proposant à ses clients d’être leur compagne d’un soir. Verdict ? La critique ici.
Nikki est un beau gosse séducteur qui se contente de vivre au crochet d’une riche avocate, tout en multipliant les conquêtes, jusqu’au jour où il rencontre Heather, une serveuse dont il tombe amoureux, qui joue en réalité au même jeu que lui… Tel est pris qui croyait prendre… C’est facile, c’est simple, mais ils sont beaux, c’est en Californie, et c’est l’été… Et rien que pour voir Ashton Kutcher jouer dans un film qui s’appelle Toy Boy (lui qui est LE toy boy de Demi Moore), ça doit valoir le détour.
Alain (Didier Bourdon) veut un bébé avec Anna (Anne Cosigny), qui se voit plus pianiste internationale que mère au foyer. Ils vont hériter d’une petite chienne cocker nommée Bambou, qui après moult remue-ménage, sera finalement un de leur seul lien, lorsqu’Anna partira faire une tournée à l’étranger. Un couple sur le fil, un chien qui n’en fait qu’à sa tête mais qui prendra finalement une place considérable dans leur vie… Un Marley et Moi à la française ?
Otho et Shad ont quitté Abidjan pour les terres européennes, et rêvent de revenir au pays en bienfaiteurs. Otho, revenant les mains vides deviendra un paria, tandis que Shad rentre en héros mais à quel prix ? Après l’Océan, entre Europe et Afrique, deux destins, l’ascension à tout prix et la lutte contre le déshonneur. Notre critique, ici.
Amorosa Soledad de Martin Carranza et Victoria Galardi
Suite à une rupture, Soledad décide de rester seule pendant 3 ans afin d’éviter un autre déboire amoureux. Dès lors, tout contredit son projet. Pour Soledad, hypocondriaque, rien n’est simple, jamais : nouvelle rencontre, retour de “l’ex”, relations avec ses proches…
Beto est le gardien d’une maison à Mexico, restée vide depuis plusieurs années, dans laquelle il a longtemps travaillé comme domestique. Lorsque la maison doit être vendue, Beto se demande s’il va pouvoir se confronter au monde extérieur, lui qui vit reclus depuis dix ans, ne supportant le contact que de deux personnes : sa patronne à qui il voue une gratitude et un respect profond et Lupe, une amie, à la fois sa confidente et sa maîtresse.
En 1956, le Docteur Paskowitz avait tout réussi : médecin renommé, sportif accompli, il faisait même ses débuts dans la politique locale à Hawaï. Bref, c’était le parfait exemple du rêve américain. Ou du moins le croyait-il, jusqu’à LA révélation, il sera surfeur ! Mais il ne part pas seul ; il entraîne sur sa route sa femme et ses bientôt neuf enfants. Et voilà la cohabitation de onze personnes sur la route dans quelques m²…

Ah les amours de vacances… A la fin de l’été Danny Zuko et Sany Olsson, une jeune australienne de bonne famille, doivent se séparer. Mais Ô surprise ils se retrouvent dans la même école à la rentrée… La suite tout le monde la connaît. Un classique du « musical » qui ne manquera pas de nous donner furieusement envie de danser durant l’été.
Affreux, sales et méchants d’Ettore Scola
Dans un bidonville à Rome, Giacinto règne en tyran sur sa nombreuse famille. Tous acceptent son autorité et sa mauvaise humeur, car le patriarche possède un magot que chacun espère lui voler. Chaque jour, il lui faut trouver de nouvelles cachettes et défendre son bien fusil en main. Lorsqu’il décide d’installer sa concubine dans le baraquement, la révolte gronde… La critique ici.
Divorce à l’italienne de Pietro Germi
Comment faire quand on veut se remarier, mais que la loi italienne interdit le divorce ? Facile. Marcello Mastroianni pousse sa femme à l’adultère, la surprend et la tue. Ainsi il n’aura qu’une peine légère pour crime d’honneur… Un divorce à l’italienne.
La rumeur (The children’s hour) de William Wyler
Dans une région huppée des États-Unis, Karen (Audrey Hepburn) et Martha (Shirley MacLaine), deux amies de longue date réussissent, après des débuts difficiles, à rentabiliser leur pensionnat privé pour filles. Alors que les deux directrices décident de punir une petite pensionnaire, cette dernière se venge en lançant la rumeur d’une relation « contre nature » entre les deux femmes… Faire un film sur l’homosexualité dans les années 1960 était assez osé… A voir donc.
La maison de Bambou de Samuel Fuller
L’histoire d’un policier au Japon, qui s’infiltre dans un gang aux méthodes brutales…