« L’Amour c’est mieux que la Vie », le 50ème long métrage de Claude Lelouch
« L’Amour c’est mieux que la Vie » est l’histoire d’un homme qui se sait condamné et à qui ses amis veulent offrir une dernière occasion d’aimer. Comme à son habitude, Claude Lelouch nous parle d’amour, de hasard, de destinée, de coïncidences… en bref, de la vie ! De nos vies rêvées sur grand écran …
Claude Lelouch célèbre la sortie de son 50ème film au cinéma, “l’Amour c’est mieux que la Vie” ce mercredi 19 janvier. A cette occasion, il s’est entouré de quelques-uns de ces actrices et acteurs fétiches : Elsa Zylberstein, Sandrine Bonnaire, Gerard Darmon, Béatrice Dalle… mais également de petits nouveaux qui rejoignent son univers : Kev Adams, Philippe Lellouche…
Il est question dans ce film d’un homme, condamné par la maladie, dont les meilleurs amis vont payer une femme pour lui offrir sa dernière grande histoire d’amour. Mais comme d’habitude il n’est jamais question que d’amour et d’amitié dans les films de Claude Lelouch. Comme d’habitude, Lelouch sait nous parler mieux que personne de hasard, de lendemains, de rencontres et transcende le quotidien, sur fond de musique du regretté Francis Lai. Il est, comme il aime le dire un « metteur en vie » plus qu’un « metteur en scène ».
Il le répète sans cesse, il n’est qu’un reporter, qu’un observateur de la vie, qu’il filme et qu’il retranscrit à l’écran. Et même si on a l’impression que ces plus grands films sont derrière lui, ce 50ème film, premier d’une trilogie à venir, est un bon cru. De ceux qu’on ne se lasse pas de déguster, avec un sentiment de nostalgie. Ce film nous fait penser aux précédents, aux 49 autres, car il est marqué du sceau de Claude Lelouch. Et c’est ce que les inconditionnels de Lelouch aiment, car oui les films de Lelouch on les aime inconditionnellement ou pas du tout, il n’y a pas de juste milieu.
Mais les films de Claude Lelouch sont aussi des expériences inégalées pour les acteurs qui y participent. Selon eux, personne ne les dirige et ne les sublime comme Lelouch. C’est d’ailleurs sûrement pour cela qu’ils lui sont si fidèles et qu’on retrouve dans cet opus : la grande Elsa Zylberstein, même pour un petit rôle, le flamboyant Gerard Darmon, qui a pris de l’âge, et la singulière Sandrine Bonnaire, qui joue la fille de l’iconique Lino Massaro, personnage culte de « L’Aventure c’est l’Aventure » (1972) interprété par Lino Ventura.
Comme si la boucle était bouclée, et comme si nous pouvions croire Claude Lelouch lorsqu’il affirme que cette trilogie sera sa dernière. Selon lui, il ne reste donc plus que deux films de Lelouch à découvrir après celui-ci. Espérons, que comme les chanteurs qu’il aimait tant, Claude Lelouch fera de nombreux adieux et qu’il continuera encore longtemps à sublimer les acteurs, les actrices, la vie… et surtout l’amour.
Visuel : Affiche du film