Cycle Laurel et Hardy : cure de classiques à la Cinémathèque française
Du 9 décembre 2009 au 11 janvier 2010, La Cinémathèque française propose un hommage au couple comique le plus contrasté de l’histoire du cinéma. Une conférence introductive et une sélection de films, courts-métrages et dessins animés répartis en vingt programmes différents offrent une rétrospective sur le mythe.
Stan Laurel (le petit) et Oliver Hardy (le gros) forment entre les années 1920 et 1940 le couple comique culte du cinéma muet, puis parlant. Jouant sur leur différence de physique et de personnalité, l’humour du duo repose sur le comique de situation, à l’aide de gags visuels extrêmement précis, presque chorégraphiés. Leur légendaire duo s’illustre dans plus d’une centaine de courts-métrages et films burlesques.
- laurel et hardy
Stan Laurel, de son vrai nom Arthur Stanley Jefferson, comédien d’origine britannique, fait d’abord partie de la troupe de comédie musicale Fred Karno – au même titre que Charlie Chaplin – avec laquelle il vient pour la première fois aux Etats-Unis où il débute une carrière de comédien dans le vaudeville.
Oliver Hardy, né Norvell Hardy, destiné à une carrière militaire, ouvre finalement un cinéma dans sa Géorgie natale avant de se lancer comme acteur. Débarqué à Hollywood, il tient le rôle de « comique à tout-faire » sur les plateaux du Hal Roach Studio qui produit par la suite l’essentiel des films marquants du tandem.
La première collaboration officielle du duo a lieu en 1926 dans « The Second Hundred Years », un court-métrage muet qui permet aux deux compères de se faire connaître du grand public. Viendront ensuite de nombreux succès, parmi lesquels « Way Out West » (« Laurel et Hardy au far West »), « Block-Heads » (« Têtes de pioche ») ou encore « Sons of the Desert » (« Les Compagnons de la Nouba »). Ils gagnent même un Oscar en 1932 pour « The Music Box » (« Les Déménageurs »).
En 1940, Laurel et Hardy se lancent dans l’aventure de l’auto-production, où ils essuient un cuisant échec. Ils signent alors avec la Fox et la MGM. Ils embrassent une carrière dans le music-hall en 1947, puis se retrouveront pour une ultime collaboration sur les écrans en 1951 avec « Utopia » (« Atoll K » en français.)
Pour consulter le détail de la programmation, rendez-vous sur le site de la Cinémathèque française.
Pour accéder au site officiel de Laurel et Hardy, cliquez ici.
Cycle Laurel et Hardy, jusqu’au 11 janvier 2010, La Cinémathèque française, 51 rue de Bercy, Paris 12ème – Métro Bercy – Informations 01 71 19 33 33