Cannes 2023, Jour 2 : Hirokazu Kore-eda touchant pour certains, Semaine de la Critique rayonnante
Les films montrés en Compétition pour la Palme n’ont pas fait que des heureux, ce jour. D’autres sections ont su davantage bien rayonner.
Afin de tenter de rendre cette journée particulière, on répond tout d’abord à 10 heures à l’invitation de l’un des documentaires montrés Hors Compétition cette année : Occupied City. D’une durée hors format, il s’avère, au final, réussi tant il parvient discrètement à s’immiscer dans notre chair. Pour lire notre critique d’Occupied City, cliquez.
À 15 heures on a la bonne idée de poursuivre sur cette lancée avec Anselm – le Bruit du temps. Ce documentaire montré Hors Compétition également a une durée plus courte, mais utilise un procédé inattendu (quoique), la technique 3D. Grand bien lui en prend : il sait l’utiliser avec une réelle subtilité en fin de compte. Et il invite doucement à la rêverie. Pour lire notre critique d’Anselm – le Bruit du temps, cliquez.
À 17 heures on embraye vers les débuts de la Compétition pour la Palme d’or. On en sort davantage déçu : Monster le nouveau film d’Hirokazu Kore-eda – déjà lauréat d’une Palme, et tournant sans doute trop vite – étouffe son beau thème sous des effets peu pertinents, lui. D’autres apprécient. Pour lire notre critique de Monster, cliquez.
Cela s’arrange très grandement vers 19 h 30 du côté de la Semaine de la Critique. Ava Cahen la lance de manière euphorique, avec l’aide de Philippe Rouyer, et nous promet de bien belles rencontres en cette édition. Celle que nous faisons avec le très Ama Gloria ne nous déçoit pas : ce parcours d’une petite fille devant dire au revoir à la nounou qu’elle aime comme une mère s’avère original dans le beau cheminement qu’il suit. Pour lire notre critique d’Ama Gloria et notre récit de l’ouverture de la Semaine de la Critique en 2023, cliquez.
Enfin, vers 23h, on est heureux de se retrouver pour quelques verres de vin ou quelques cocktails sur la plage pour fêter l’ouverture de la Quinzaine des Cinéastes 2023. Toujours aussi conviviale, la fête invite à danser ou à débattre des attentes de cette édition dans l’habituelle atmosphère boisée et détendue que l’on aime tant, et qu’on retrouve avec plaisir année après année à Cannes.
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Visuel 1 : projection d’Occupied City © Geoffrey Nabavian
Visuel 2 : lunettes 3D servant à voir Anselm © Geoffrey Nabavian
Visuel 3 : fin d’Ama Gloria et applaudissements © Geoffrey Nabavian