
L’agenda cinéma de la semaine du 20 septembre
Cette semaine, la sélection cinéma de Toute La Culture vous entraîne dans l’amour parental, mis en lumière par la disparition des enfants avec Faute d’amour et Mon garçon. Le box-office tente aussi de renseigner les préceptes d’une championne de boxe en quête d’un ultime sacre, quand Gauguin part chercher l’amour et l’inspiration à l’autre bout du monde… Bonne séance !
Ça, de Andy Muschietti
Succès colossal dans les salles aux USA, Ça, adaptation d’un roman de Stephen King arrive ce mercredi dans les salles de l’hexagone. Dans une ville typique du Maine, une créature obscure à l’allure de clown sadique erre dans les égouts, et surgit à l’occasion pour se nourrir de la terreur des enfants du coin. Un film qui devrait parler, surtout, aux amoureux du genre.
Faute d’amour, d’Andreï Zvyagintsev
Pris dans le tumulte du divorce, Boris et Genia prépare, chacun de leur côté, leur avenir. Entre leur relations respectives, les visites de l’appartement à vendre, difficile pour leur fils Aliocha de trouver sa place. Un jour, l’enfant disparaît mystérieusement.
Notre critique ici.
Gauguin – Voyage de Tahiti, de Edouard Deluc
Fatigués des codes occidentaux, Gauguin, à la fin du XIXe siècle, part en quête d’une inspiration nouvelle à Tahiti. Il y trouvera sa muse, Tehura, qui deviendra sa femme. Le peintre est incarné par Vincent Cassel, qui refuse souvent les rôles de biopic depuis que sa prestation dans Mesrine l’a consacré comme l’un des meilleurs du genre.
Lætitia, de Julie Talon.
En choisissant de suivre Laetitia Lambert, championne du monde de boxe thaï en quête effrénée d’un nouveau, et dernier titre, Julie Talon trouve le ton juste, et poursuit avec Laetitia en salle le 20 septembre, son œuvre de représentation de l’intime après Comme si de rien n’était, son précédent documentaire.
Mon garçon, de Christian Carion
Les techniques cinématographies ne seraient pas déjà toutes inscrites dans le marbre ? Guillaume Canet, acteur, sous la houlette de Christian Carion, réalisateur, en repousse encore les limites en expérimentant un cinéma d’improvisation avec acteur sans scénario. Un exercice de style assez inédit pour un résultat plutôt concluant.