
Quoi de neuf au Moyen Âge ? Tout ce que l’archéologie nous révèle à voir à la Cité des Sciences jusqu’au 6 août
Jusqu’au 6 août, la Cité des Sciences et de l’Industrie propose de faire le point sur le Moyen Âge. Cette période qui couvre près de 1 000 ans, de 476 à 1492, véhicule toujours nombre d’idées reçues et de contre vérités obscures. Conçue en partenariat avec l’INRAP (Institut National de Recherches en Archéologie Préventive), Quoi de neuf au Moyen Âge fait voler en éclats les images d’une période obscure et mal aimée, révélant la richesse et les grandes mutations d’un millénaire par trop méconnu.
Divisée en deux sections, l’exposition débute par la Galerie du Moyen Âge qui, dans une scénographie qui n’est pas sans rappeler les voûtes d’architecture romanes, contextualise cette longue période et en définit les bornes : chute de l’empire romain d’occident en 476 jusqu’à la prise de Constantinople en 1492, signant la fin de l’Empire Romain d’Orient et les grandes aires de découpage médiévales : les « invasions », les mérovingiens, les carolingiens, etc. Chaque période est caractérisée par une chronologie sélective, une carte et une œuvre représentative (moulage de tombeau, statue, chapiteau, armure, etc.).
La seconde partie de l’exposition s’avère réellement surprenante, à la fois thématique et chronologique, elle s’adresse aussi bien aux petits qu’aux grands avec moult activités. Ici, on apprend en s’amusant et en manipulant. Maquettes, puzzles, vidéos et écrans tactiles sont complétés par quelques objets médiévaux dans des vitrines, le tout correspondant aux dernières découvertes archéologiques.
Bien que spatialement réduite, l’exposition s’avère prenante et variée et l’on passe de longues minutes à écouter et tester les nombreux pôles : architecture, les animaux, les plantes, l’industrie, le cheval, le bon gouvernement, la ville, la campagne, etc.
Une exposition impressionnante qui aborde le Moyen Âge de manière originale et ludique. Les néophytes ressortent les yeux émerveillés et les connaisseurs peuvent ainsi mettre à jour leurs connaissances et balayer, en un après-midi, la richesse de cette période qui ne cesse de surprendre les archéologues et les historiens.
Visuels : Affiche de l’exposition + ©SC