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Un premier mai 100% culturel à Paris

Un premier mai 100% culturel à Paris

30 April 2013 | PAR Amelie Blaustein Niddam

 

 

 

Le 23 avril 1919, Le Sénat ratifie la journée de huit heures et fait du 1er mai suivant une journée chômée. C’est là qu’il faut trouver l’origine de cette fête du travail qui sera nommée ainsi, de triste mémoire par le Maréchal Pétain, en 1941. Depuis, elle est un jour férié, où il est de tradition de défiler et de s’offrir du muguet, mais c’est aussi l’occasion de  faire un petit parcours culturel.

Minuit – Avant tout, on va commencer par faire la fête. La Bellevilloise passe au funk pour Free your funk en recevant le producteur américain Just Blaze et le français Para One à partir de 23h.

11h – Au réveil, vous pourrez partir à la recherche de l’oeuvre d’art de vos rêves au Grand Marché d’art contemporain de la Bastille.  Le thème de cette année est Le nu… décliné par 500 exposants cela s’annonce comme étant un beau programme.

14h30– Si la plupart des musées sont fermés ce jour là, quelques uns font la grève du repos ! C’est à la Pinacothèque qu’il faudra aller. Le lieu sera ouvert l’après-midi et présente l’œuvre de Tamara de Lempicka à travers des tableaux et des dessins peu connus venant de collections particulières. Cela est absolument renversant et fait de Tamara de Lempicka, la reine de l’art déco un incontournable des expositions de ce printemps parisien. Le musée Jaquemart André lui sera ouvert toute la journée. Vous pourrez redécouvrir l’œuvre trompeusement répétitive d’Eugène Boudin. Une remise à l’honneur bien méritée, sa dernière grande rétrospective en France datant de 1899.

16 h– Tea Time, là, on se réfugie dans les beaux endroits. Allons chez Mariage Frères, 13 rue des Grands Augustins pour déguster les Douceurs aux thés. On ne boit plus le Marco Polo.. on le mange.

18h30, requinqués, on file du côté des théâtres, là encore, beaucoup de rideaux seront baissés, mais pas ceux du Lucernaire où se joue Pierre et Jean, une histoire de frères déchirante sur fond de drame familial revisitée avec talent à travers une mise en scène ingénieuse et soignée et surtout une performance d’acteurs remarquable. Au Lucernaire toujours, les fous de poésie se délecteront  de la voix de Jérémie Sonntag  qui incarne Rilke. Je n’ai pas de toit qui m’abrite, et il pleut dans mes yeux est le beau titre noir du spectacle mis en scène par Florian Goetz.

20h30, à table ! Le voyage sera Russe ! Car vous irez chez Dominique, 19 rue Bréa dans le 16e.

23 h : un dernier verre, avec un passage au centre. Allez siroter les cocktails incroyables du Ballroom, ce bar secret monté par l’équipe du Prescription. Les noms font saliver, les compositions aussi… 58 rue Jean-Jacques Rousseau, dans le 1er.

00h30– Le 2 mai, on va se coucher !

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Amelie Blaustein Niddam
C'est après avoir étudié le management interculturel à Sciences-Po Aix-en-Provence, et obtenu le titre de Docteur en Histoire, qu'Amélie s'est engagée au service du spectacle vivant contemporain d'abord comme chargée de diffusion puis aujourd'hui comme journaliste ( carte de presse 116715) et rédactrice en chef adjointe auprès de Toute La Culture. Son terrain de jeu est centré sur le théâtre, la danse et la performance. [email protected]

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