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Les vieux films à revoir en ce moment

Les vieux films à revoir en ce moment

17 March 2020 | PAR La Rédaction

Vue sur cour ou sur rue, enfermé chez nous jusqu’à nouvel ordre, autant en profiter pour voir et revoir les grands classiques.

Par les temps qui courent, pourquoi ne pas profiter de ce temps libre redécouvert (télétravail oblige !) pour se replonger dans un bon Disney à l’ancienne ?
Le film de Norman Tokar Quatre bassets pour un danois raconte l’histoire d’un couple Mark et Fran Garrison. Sans enfant, ils reportent leur affection sur leur chienne, un basset pure race.
Ils sont d’autant plus heureux que leur ravissante teckel Danke donne naissance à quatre adorables chiots.
Mais avant de repartir de la clinique, le vétérinaire convainc Mark d’adopter, à l’insu de son épouse, un petit danois nouveau-né et rejeté par sa mère. M. Garrison rentre donc chez lui avec cinq chiens, quatre bassets et un danois.

Un Disney drôle et tendre avec ce joli charme désuet des années 60. À regarder en famille.  Hortense Milléquant.

Moi, je joue au jeu de “mais je l’ai jamais vu en fait !”, qui se décline en “il faut que tu vois ça”. Alors, si ça dure on aura bien le temps. Le temps de quoi ? De voir les films du studio Gibli arrivés en mars sur Netflix : Nausicaä de la Vallée du Vent (1984), Princesse Mononoké (1997), Mes voisins les Yamadas (1999), Le Voyage de Chihiro (2001), Le Royaume des Chats (2002), Arrietty, le petit monde des chapardeurs (2010), Le Conte de la princesse Kaguya (2013)…. Ailleurs, on montrera tout Demy aux plus jeunes : Les demoiselles de Rochefort, Peau d’Âne. Et bien sûr,  quelques tubes de saison…Alfred Hitchcock pour Fenêtre sur cour et Une journée particulière d’Ettore Scola où Antonietta (Sophia Loren), en bonne mère de famille nombreuse est contrainte de rester à la maison pour s’occuper des tâches ménagères. Le hasard va la mettre en contact avec un homme esseulé (Marcello Mastroianni) qu’elle a aperçu dans un appartement de l’autre côté de la cour. Amélie Blaustein Niddam

Un film qui m’a plongée dans des abîmes d’angoisse et d’émerveillement quand je l’ai découvert : le Nosferatu de Murnau. Chacun se souvient de la silhouette de Max Schreck se découpant au-dessus des escaliers, prêt à sauter à la gorge de Greta Schröder (le personnage d’Ellen). Mais, outre ces images qui peuplent l’histoire de la cinéphilie, c’est aussi le moment de se replonger dans la trame narrative, souvent oubliée, du film : si Ellen offre son cou en sacrifice au sinistre – et délicieux – Nosferatu, c’est qu’il a apporté le bacille de la peste, qui décime à présent la ville de Wisborg. Un film d’actualité à revoir jusqu’à plus soif. Julia Wahl

https://www.arte.tv/fr/videos/003543-000-A/nosferatu-le-vampire-de-f-w-murnau/

Quoi de plus confiné que tout l’espace qui s’ouvre ? C’est le bon moment pour revoir le ballet stellaire de Stanley Kubrick, 2001, Odyssée de l’espace (1968). L’évolution, la pierre noire qui rend malade, l’imaginaire de 2001 pas si éloigné que cela ce ce que nous sommes devenus, HAL, et la nourriture liquide … De quoi se voir dans un miroir immense. Et coup de chance en 2018, Warner a fait bosser Christopher Nolan sur une restauration 4K.  Yaël Hirsch

 

Rome, Vincente Minelli, Kirk Douglas, Edward G. Robinson et Cyd Charisse. Si, dans la période, vous avez envie de plonger dans la violence des relations sur le tournage d’un film et les errances alcooliques de Douglas, trouvez en urgence Quinze jours ailleurs (1962) ! Un vrai régal. Paul Fourier

On ne peut plus faire la fête ? Pourquoi ne pas revoir alors l’un des films les plus drôles du monde, et qui en fait son thème central ? The Party (1968) de Blake Edwards est une merveille absolue. Le créateur de la mythique Panthère Rose y retrouve Peter Sellers, pour cette comédie uniquement basée sur des gags visuels. L’histoire ? Celle d’un figurant indien très maladroit, Hrundi V. Bakshi, invité par erreur à une grande fête donnée par un producteur. Les catastrophes vont s’enchaîner à un rythme trépidant. Gag à chaque seconde, image colorée et pop, folie de Peter Sellers, charme de Claudine Longet,  sont les ingrédients de cette dinguerie culte, quelque peu inspirée de notre Jacques Tatie national ! Rien que l’ouverture du film est un pur chef-d’œuvre. Incontournable !  Grégory Marouzé

 

Et si vous avez décidé de passer vos journées au lit devant de bons vieux classiques que vous n’aviez plus le temps de voir, voici une sélection hétéroclite dans laquelle puiser si vous êtes en panne d’inspiration: Marjorie Le Meur

Scorsese: Les Affranchis, Raging bull, Taxi Driver, Casino.

Brian de Palma: Phantom of the paradise, Les incorruptibles.

Hitchcock: Psychose, Fenêtre sur cour, La mort au trousse.

Pasolini: Salo ou les 120 journées de Sodome, Mamma Roma.

Haneke: Benny’s video, Amour.

Truffaut: Les 400 coups, La nuit américaine

Jacques Tati: Mon Oncle, Playtime, Les vacances de Mr Hulot.

Millos Forman: Vol au dessus d’un nid de coucou, Amadeus.

Stanley Kubrick: Barry Lyndon, Orange Mécanique, 2001 l’Odyssée de l’espace.

Frères Coen: Barton Fink, No Country for Old Men, The Big Lebowski, Fargo.

Almodovar: La piel que habito.

Fritz Lang: Metropolis, M le Maudit.

Jean-Jacques Annaud: Le nom de la Rose, coup de tête.

Gus Van Sant: Éléphant, Harvey Milk.

Jim Jarmusch: Dead Man, Down by Law ;Coffee and Cigarettes.

Clint Eastwood: Mystic River, Gran Torino.

Et le remarquable Alejandro González Iñárritu avec:  Les amours chiennes, Biutiful, 21 grammes.

 

 

Visuel : Fenêtre sur cour

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