La mémoire perpétrée au musée Dreyfus dans la maison d’Emile Zola
Emile Zola avait défendu la cause du capitaine Dreyfus à travers son célèbre J’accuse, en 1898. La maison de l’auteur accueille aujourd’hui le musée Dreyfus, inauguré par Emmanuel Macron ce mardi 26 octobre.
Le musée ouvre ses portes au public ce jeudi 28 octobre, dans la propriété d’Emile Zola, à Médan (Yvelines). Il est le tout premier consacré à l’affaire Dreyfus, ayant provoqué une importante crise politique durant la IIIème République. Alfred Dreyfus, au cœur de la polémique, avait été victime d’une machination judiciaire antisémite. Ainsi, le musée permet de revenir sur ces faits importants de l’histoire française. Il permet aussi de sensibiliser les visiteurs, notamment les scolaires, sur les questions essentielles de “l’antisémitisme, du racisme et de l’exclusion, du fonctionnement de la justice, du rôle des médias et des réseaux sociaux, de la place des intellectuels en démocratie” a précisé Louis Gauthier, le président de l’association Maison Zola – Musée Dreyfus au Parisien.
Un investissement au service de l’hommage
Le musée a réuni plus de 500 documents, comprenant des objets, manuscrits, photographies, projections lumineuses, brochures, affiches, tracts, etc… La maison Zola a également été restaurée pour l’occasion, grâce à différents mécènes tels que l’homme d’affaire Pierre Bergé ainsi que la Fondation pour la mémoire de la Shoah et la Délégation interministérielle à la lutte contre le racisme, l’antisémitisme et la haine anti-LGBT (Dilcrah). La villa et le musée se combinent ainsi avec justesse. Ils portent à la fois la mémoire de l’affaire Dreyfus et le souvenir de l’écrivain et journaliste qui s’était engagé contre l’antisémitisme.
Visuel : ©Spedona – Maison d’Emile Zola à Médan