
Paris, back to the Twenties
Albert Cohen décide de donner une seconde jeunesse à Mistinguett, chanteuse emblématique des années 20. A l’origine de nombreux succès de comédies musicales, telles que, Les Dix Commandements, Les Amants de la Bastille ou encore Mozart l’Opéra Rock, le producteur investit la salle du Casino de Paris pour ce voyage dans les années 20.
Les années 2000 auront indéniablement été celles des années 20. Génération mélancolique ou boucle infernale qui fait regretter à chaque époque le siècle précédent ? Dans Midnight in Paris, Woody Allen posait très exactement la question de la nostalgie quant au passé. L’écrivain intello et incompris ne souhaite rien d’autre que de plonger dans les insouciantes années 20 quand cette époque-là regrette la Belle Epoque. Se satisfait-on un jour des temps qui sont les nôtres ? Les romantiques trouveront-il un jour leur place dans la modernité ?
En tous les cas, les salles de jazz enfumées, la coupe garçonne, la jupe plissée et le combo dentelle-bretelle, toujours à la mode, s’empare une nouvelle fois de Paris, en musique !
Carmen Maria Vega qu’on connaissait pour son superbe album de “Menteuse” en 2009, revient dans un rôle tout en plumes, en frou frou et en force vocale dans Mistinguett. La chanteuse Zaz, qui a habitué son public à sa gouaille et à son engagement, se met elle aussi au diapason ! Dans un clip rétro, mettant Paris à l’honneur, elle recrée maladroitement le music hall des années folles mais l’exercice est raté : une esthétique carton pâte, qui de l’hommage vire à la parodie !
Mistinguett a de quoi se retourner dans sa tombe !
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