
Fin des accusations pour les créateurs de Dolce & Gabbana
Il aura fallu plus de quatre ans pour que les designers Domenico Dolce et Stefano Gabbana se voient blanchis par la cour de Cassation italienne après avoir été accusés de fraude fiscale.
Les fondateurs de la maison de couture avaient été la cible d’une enquête menée par le fisc italien depuis 2010, qui les soupçonnait d’évasion fiscale à hauteur de plus de 800 millions d’euros en 2004 et 2005, ce notamment grâce à la création de Gado (acronyme de leurs noms respectifs), société écran située au Luxembourg.
Les couturiers avaient connu de nombreux déboires avec la justice depuis le début de cette affaire. En 2011, le binôme a connu un premier acquittement, qui fut toutefois annulé seulement quelques mois après par la cour de Cassation. Suite à ce rebondissement, les deux stylistes avaient été condamnés en 2013 à vingt mois de prison avec sursis. La peine a cependant été réduite en appel, ce grâce à la prescription d’une partie des délits qui leur avaient été attribués. C’est finalement ce Vendredi que le procureur Gaetano Santamaria a obtenu leur acquittement en interrogeant le fondement de ces accusations, et en recensant leurs nombreuses sociétés bel et bien taxées en Italie. C’est donc confiants pour l’avenir de leur griffe que les couturiers ont déclaré dans un communiqué : « Nous avons toujours été honnêtes et nous sommes extrêmement fiers que cela ait été reconnu par la justice italienne ».
Les deux stylistes, ayant clamés leur innocence depuis le début des accusations, ont fini par faire entendre leurs voix puisque la cour de cassation italienne n’a finalement retenu aucune charge contre eux, faute de preuve.
Visuel (c): Dolce&Gabbana