Une odeur de Fin du Monde
La terre a changé de forme, elle ne tourne plus rond, les nuages se sont envolés, la lune a disparu avec le soleil, le ciel s’est ouvert. À cette seconde-là, la Fin du Monde sonne le glas. Et si on la sentait avant qu’elle n’arrive ? C’est ce que propose État Libre d’Orange, le parfumeur qui s’est proclamé souverain de l’érotisme olfactif, un souffle explosif ?
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La Fin du Monde
En notes de tête, le croustillant pop-corn, un brin beurré, se combinant au cumin et à la carotte. Étrange et singulier mélange qui surprend et intrigue. Puis, le cœur s’ouvre : plongeon dans l’enivrant et suave freesia aguichant le délicat iris pimenté par le poivre noir et le sésame. Insolite et déroutant, mais quel plaisir de s’y abandonner ! Enfin, en notes de fond, l’animalité de l’ambrette saisit les sens, le styrax ajoute sa note de cuir, le vétiver annonce la fumée et la poudre à canon signe l’explosion.
Un parfum détonnant : une bombe olfactive ?
Un dernier sursaut de vie pour animer les sens, apposer du charnel avant un avant-goût d’éternel ? Un provocant cadeau pour Noël ? Osons ce défi, tentons La Fin du Monde.
État Libre d’Orange
« Our business is pleasure ». Le ton est donné pour Étienne de Schwartz, fondateur d’État Libre d’Orange. Des parfums qui flirtent avec l’interdit et la permission, des noms provocants, Étienne bouscule les codes et souhaite révéler toutes les facettes de l’être et de ses attentes.
Alors Étienne, Étienne, dis-moi, la prochaine fragrance serait-ce :
– Hell’s pleasure ?
ou
– Sexual Enjoyment and Supernova ?
ou encore
– Welcome to Paradise ?
J’opterais pour cette dernière, il parait que le septième ciel n’est pas loin !
Pour se rapprocher du Big Bang
La Fin du Monde
Version 100 ml : 119 euros
Version 50 ml : 69 euros
Pour un voyage interstellaire voluptueux sur la planète État Libre d’Orange