
Les spectacles que l’on rêve de voir en janvier
Cela tient de la haute fiction, mais essayons de faire un truc fou : se projeter. Pas trop loin, il ne faudrait pas rêver trop fort, juste à un mois, c’est ça… se projeter à un mois…
Juste avant la rénovation, Boris Charmatz qui a vu le portrait que lui consacrait le Festival d’Automne avorté, présentera au Grand Palais La ronde-Happening tempête, une soirée qui sur le papier s’annonce participative et festive. Sa ronde sera une succession de duos où l’on verra danser entre autres, François Chaignaud, Raphaëlle Delaunay… On croise les doigts. Les 15 et 16 janvier, au Grand Palais.
Si la Covid n’a pas modifié quelque chose, c’est bien la permanence de la fermeture de la maison mère du Théâtre de la Ville. C’est donc, comme dans le monde d’avant, en hors les murs, que Dimitris Papaioannou dirigera (et dansera !) son New-York 2021, au Théâtre du Châtelet, du 27 au 30 janvier.
Allez, encore un peu de dance ! TWICE est une initiative du réseau pour la danse et la jeunesse LOOP, et du Gymnase (Roubaix). Elle consiste à enrichir et renouveler les créations jeune public en danse en passant commande à deux chorégraphes. Cette saison, Hafiz Dhaou et Aïcha M’Barek, de la compagnie Chatha, et Alexander Vantournhout prennent la relève. Ce sont deux danseuses de la compagnie Not Standing d’Alexander Vantournhout qui ont été choisies pour interpréter les deux créations, Hafiz et Aïcha. Du 13 au 16 janvier à Chaillot.
Danse, théâtre, glam et paillettes ! Hen a tout pour elle, cette poupée queer qui avait fait hurler les homophobes au Off d’Avignon en 2019. Ce coup de cœur aussi élevé qu’une chaussure de drag queen arrive ENFIN à Paris, au Monfort du 7 au 16 janvier. Allez-y sinon je ne vous parle plus (oui, j’ai dit “je”, j’assume !)
Et on termine avec un peu de théâtre. Aurélien Bory dirige Podalydès aux Bouffes du Nord, du 12 au 30 janvier, pour La disparition du paysage. Au T2G, deux pièces sont dans notre viseur. Ludovic Lagarde propose Sur la voie royale de Elfriede Jelinek, du 8 au 18. La pièce commencée le soir noir de l’élection de Trump, nous parle de l’ascension du pire. Tout aussi politique, le travail d’Emilie Rousset s’intéresse au “Rituel” du débat, avec Laurent Poitrenaux et Emmanuelle Lafon, soit deux des meilleurs comédiens vivants dans le milieu du spectacle vivant. Rien que ça. Du 9 au 19 janvier. Les deux propositions du T2G se jouent en alternance.
Visuel : © Marc Domage