
Joséphine ose au Sentier des Halles
Jusqu’au 12 juillet, puis prolongé à partir du mois de septembre, le spectacle de la pétillante Joséphine Drai s’apparente plus à un one woman show qu’à un concert. 1h30 de Glamour et contre-pieds pour une jeune-femme avec une grande gueule, une belle voix et qui cherche désespérément le grand amour.
La grande brune à la voix qui porte n’a pas la langue dans sa poche et son spectacle ne désemplit pas au Sentiers des Halles. Joséphine ose tout : parler sans ambages de mauvais amants, de copines anorexiques et de tampons retors. Joséphine ose tout : elle crie, proteste, raconte sa vie, interrompt ses deux excellents musiciens dès qu’ils essaient de parler et s’adresse à son père dans la petite cave de la rue d’Aboukir. Joséphine ose même interrompre parfois le flux de son récit par des petites chansons sans prétention, claires et limpides comme ses coups de gueules et que sa jolie voix porte bien. Joséphine a raison d’oser : elle fait carrément le buzz, avec son affiche signe Mondino, son passage sur Paris Dernières et sa date aux Francofolies, le 13 juillet.
Attention, pour ceux qui osent aller voir Joséphine, si le papa de Joséphine était bien le batteur de Bashung, sur scène, toute relation avec un grand et regretté chanteur français qui savait embobiner les femmes en perçant leurs rêves érotique est fortuite. Rien, mais alors rien de viril et de bashungien dans ce spectacle, par ailleurs tout à fait divertissant.