Wolfmother en concert au Trabendo le 14 octobre
Le power trio australien sera le 14 octobre en concert à Paris, le lendemain de la sortie de son très attendu deuxième album.
Tenant d’un hard rock à la papa qui fleure bon le début des 70s (Led Zeppelin/Black Sabbath), teinté de touches de psychédélisme et de White Stripes (la voix est très proche de celle de Jack White), Wolfmother explose en 2006 à la faveur de son premier album homonyme. L’album est plein d’une belle énergie, qui le rend plaisant en dépit de l’évidence : le groupe ne brille pas par son originalité.
Clairement, le groupe ne s’inscrit pas dans la mouvance des défricheurs et expérimentateurs du metal (d’Opeth à Mastodon, en passant par Tool, Fantômas ou Isis), mais joue des références, ce qui lui donne un son finalement déjà familier. On pourrait presque parlé de son reçu comme on parle d’idées reçues.
Car, là où d’autres groupes boit aux mêmes sources que des groupes tels que Kyuss, Soundgarden, Queens of the Stone Age, Fu Manchu, voire The White Stripes (soit toute la scène retro & stoner, autrement dit les gobeurs de disques 70s… et souvent de substances psychotropiques) – si on oublie l’inspiration Black Sabbath qui d’ailleurs n’est pas omniprésente – Wolfmother paraît manquer d’un sens de l’écriture personnel et se contenter de citations et de clins d’œil. L’intro de « Joker And the Thief » est quasi-pompée au « Rusty Cage » de Soundgarden ; « Apple Tree » a des airs de décalque des White Stripes, etc. (Dans un registre proche, mais plus nuancé et varié, le groupe canadien Black Mountain et son superbe album – au titre paradoxal – In the Future de 2007 sont infiniment plus recommandables.)
Pour autant, il faudrait une belle dose de mauvaise foi pour ne pas reconnaître combien l’album est jouissif, par sa puissance et son allant juvénile. Et le succès est d’ailleurs au rendez-vous, surtout au pays de l’ornithorynque et d’AC/DC, où le disque est devenu quintuple platine. Le single « Woman » devient un « tube » metal de l’année. Belle opération pour les Australiens, qui dans la foulée s’en vont tourner par le monde.
Le 13 octobre, paraîtra Cosmic Egg, précédé le 5 octobre 2009 par le premier single « New Moon Rising ». Il s’agira pour le groupe de montrer s’il est capable de s’élever au-delà des références dont son rock puissant est pétri.
Groupe dont la réputation scénique n’est plus à faire, Wolfmother passera par la délicieuse salle du Trabendo le 14 octobre, pour la seule date française du volet européen de sa tournée mondiale (5 dates cet automne, qui avaient été précédées par 3 dates en août) « New Moon Rising Tour ».
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