
Au Musée d’Art et d’Histoire du Judaïsme, le jazzman israélien Eli Degibri séduit pour le festival Jazz’n Klezmer
Après son dernier album Twelve, qui marquait son retour aux sources en 2013, celui qui a commencé avec Herbie Hancock et qui s’impose aujourd’hui sur la scène jazz israélienne avec Avishai Cohen et Omer Avital, était hier à Paris pour le festival Jazz’n Klezmer.
La salle était comble hier encore pour le festival Jazz’n Klezmer, qui produisait au Mahj le jazzman Eli Degibri et son très jeune quartet israélien : Barak Mori à la contrebasse, Gadi Lehavi, pianiste de 16 ans, et le très impressionnant Ofri Nehemya, batteur de tout juste 18 ans qui a électrisé la salle avec son solo.
La voix timide et l’anglais hésitant, Eli Degibri attendrit, s’excusant presque d’être là. Le saxo en main, il sort de sa réserve et instaure d’emblée une atmosphère intimiste. Des compositions entraînantes, comme son « Israeli Song » qui tente d’exprimer sa nostalgie du pays qu’il a quitté à 18 ans pour New York et la grande scène jazz, enveloppent les effets plus poussés et la belle performance des trois autres musiciens. Le public ressort séduit et prêt à en entendre plus : rendez-vous le samedi 29 novembre pour la suite de la programmation avec le joli projet de La complainte du balluchon.
Visuel : DR