
Festivals et soirées : L’agenda de novembre
Voici une sélection subjective, forcément incomplète mais fondée sur des coups de cœur, de soirées à Paris et en régions pour une suite d’automne forcément électro !
Rodolphe Peté
Coups de coeur
Dimanche 3 novembre, Mixeuses solidaires, halle Tropisme, Montpellier
Danser en faisant une bonne action : tous les fonds récoltés iront ainsi à un centre venant en aide aux femmes seules ou avec enfants, victimes de violences conjugales. Des djs sets (soul, funk, électro, hip hop, techno…), mais aussi un atelier d’initiation au mix pour les enfants ou de photo, beauté et sérigraphie pour les adultes. Une boutique et des expositions complètent une idée généreuse. Avec notamment aux platines Nikita, Miss Airie, Shade Yokai et Miss Dess.
Pratique : de 12 à 22 h, 121 rue de Foncouverte. 8 euros en prévente, 10 euros sur place.
Dimanche 3 novembre, la Mess, Nina Kraviz, Dehors Brut, Paris
Une semaine après Laurent Garnier, l’équipe de l’ex-Concrete frappe très fort pour son format dominical. De retour de sa tournée américaine, la grande prêtresse du label Trip qui avait largement marqué les esprits lors de son passage à Concrete, viendra rappeler à ses fans et à ses détracteurs ses grandes qualités aux platines. Derrière son apparence parfois taquine et provocante, Nina Kraviz est surtout quelqu’un qui aime prendre des risques et proposer un voyage sonore surprenant, de l’acid à la techno en passant même par le hardcore. Avec aussi Lacchesi.
Pratique : à partir de 16 h, 15 euros en prévente, 20-22 boulevard Poniatowski, Paris XII.
Du jeudi 7 au lundi 11 novembre, Positive Education festival, Saint-Etienne
Avec notamment Jeff Mills, Helena Hauff, Amato & Adriani live, Dave Clarke, Karenn live, The Driver, Shlomo live. Qui a dit qu’il ne se passait rien dans le centre de la France ? Loin de la capitale et des grandes métropoles, la programmation du festival auvergnat démontre avec une belle efficacité et un sacré culot que tout est possible, quel que soit l’endroit. Seule compte la passion. Les amateurs de techno seront en tout cas aux anges…
Pratique : www.positiveeducation.fr
Dimanche 10 novembre, Laurent Garnier, Warehouse, Nantes
Avec aussi APM001, Philippe B et Quentin Schneider. Nul doute que cette veille de jour férié affiche complet même si le maestro français passe au moins une fois tous les deux ans dans le grand ouest, à l’occasion d’Astropolis. Le club frappe un grand coup. Les sets de Laurent Garnier (ne jamais compter moins de trois heures) sont toujours un modèle de rigueur, d’inspiration et d’éclectisme passionné.
Pratique : www.warehouse-nantes.fr
Mercredi 13 novembre, Floating Points live, l’Elysée-Montmartre, Paris
Avec des invités prévus, mais non encore dévoilés, pour un concert dont les visuels seront à la hauteur de la musique. Derrière son CV de scientifique, son aspect bien propre de premier de la classe, Sam Sheperd a surtout un goût très sûr pour la musique électronique, dans une veine expérimentale, qui n’en oublie pas pour autant le dancefloor. A l’image de son titre “Last Bloom”. Cette date permettra à son deuxième album, qui vient de sortir, de prendre toute sa dimension sur scène.
Pratique : 72, boulevard Rochechouart, Paris XVIII. 18 h 30-22 h 30. 28,60 euros en prévente.
Du mercredi 13 au samedi 16 novembre, les Zec’Eclectiques, Angers-Cholet-Chemillé (49)
Avec notamment Etienne de Crécy (Space Echo live), Arnaud Rebotini, Malik Djoudi, Deluxe, La Rue Kétanou, Atoem, La Fine Equipe. Trois endroits du Maine-et-Loire qui montrent tout le dynamisme d’un grand ouest où toutes les musiques se retrouvent, coexistent quand elles ne fusionnent pas. L’électro se mêlera ainsi parfaitement à d’autres styles pour des découvertes mutuelles toujours instructives.
Pratique : www.leszeclectiques.com
Du vendredi 15 au dimanche 17 novembre, Big Bang festival, Saint-Denis
Avec notamment, aux Docks de Paris. Agents of Time, Agoria, Antigone, Charles Fenckler, Karenn live, Onyvaa live, Sonja Moonear, Bambounou vs François X, Nicolas Lutz. Un endroit taillé pour les raves, un programme largement axé sur la techno mais pas que : ces trois jours ne vont pas être de tout repos pour les jambes et les oreilles. Une explosion sonore dans l’espace pour un big bang très prometteur.
Pratique : www.marvellous-island.fr
Samedi 16 novembre, Disco Disco, Paul Johson, Yoyo, Paris
Il y a une vingtaine d’années, alors au sommet de sa gloire, Paul Johson prenait l’avion chaque semaine, traversant l’Atlantique pour sa résidence au Gibus. Les décennies passent et malgré les soucis de santé, l’Américain reste une légende de la house, par ses sets et ses productions. Personne n’a oublié “What Ever You Do” sur le mythique label Riviera. Avec aussi Make it Deep, Into the Deep, Purple on Time (live) et Deux Mesures.
Pratique : à partir de 23 h 30, 13 avenue du Président-Wilson, Paris XVI. De 10 à 20 euros.
Samedi 23 novembre, Ovum night, 25 ans, Cabaret Aléatoire, Marseille
Oui cette soirée est un événement. Un quart de siècle pour le label de Philadelphie, qui a tant fait pour la house et la techno, avec à sa tête le charismatique Josh Wink, producteur et dj au son immédiatement reconnaissable. Et pour un anniversaire de cette ampleur, comment ne pas venir avec un ami, surtout quand celui-ci s’appelle Steve Bug. L’Allemand qu’on ne présente plus, tellement lui aussi a marqué la scène depuis le début des années 90. Avec aussi le résident Jack Ollins.
Pratique : à partir de 23 h, 41 rue Jobin, Marseille III. 13 ou 16 euros en prévente.
Soirées
Vendredi 1er novembre, Michael Mayer all night long, Rex club, Paris
Ce jour férié de la Toussaint sera tout sauf triste au Rex avec la venue du boss de Kompakt. Toute une nuit aux platines, voilà qui promet un grand voyage sonore, à l’image des sorties du label de Cologne. Très mélodieux, les titres qui irriguent les clubs et festivals de la planète sont devenus au fil des années une collection particulièrement impressionnante. Et son fondateur un dj et producteur ultra respecté.
Pratique : 5, boulevard Poissonnière, Paris II. A partir de minuit, 15 à 20 euros.
Vendredi 1er novembre, Sven Väth, Faust, Paris
Ce n’est pas le meilleur technicien aux platines. Mais c’est un personnage hors normes qui a survécu à toutes les modes, a perdu ses cheveux mais pas son sourire, ni son entrain à faire danser les foules dans le monde entier. Le fondateur du label Cocoon, fervent défenseur du support vinyl, a un incomparable talent pour transformer une nuit de dancefloor en voyage bourré de références et de pépites sonores. Avec aussi Maurizio Schmitz et Stephan.
Pratique : à partir de 23 h 30, pont Alexandre III, Paris VII. De 10 à 15 euros en prévente.
Vendredi 1er novembre, Henrik Schwarz (live), Badaboum, Paris
Si la deep house avait besoin d’un représentant, le quadragénaire allemand ferait grandement l’affaire. Impossible de résister à son remix du classique d’Equinox, “Code 718”, de ses envolées très inspirées, à l’image de “Where’s my music”, et de sa relecture, avec ses complices Ame et Dixon, du très efficace “Where We At”, d’après Derrick Carter. Ses prestations live étant des modèles du genre, il est fortement conseillé de ne pas les rater…
Pratique : à partir de 23 h 30, 2 bis rue des Taillandiers, Paris XI, 16 euros en prévente.
Vendredi 1er novembre, Anna, Dehors Brut, Paris
Pays de la samba et du carnaval, le Brésil, terre de tous les metissages, a une scène électronique très riche depuis longtemps. Parmi les djs techno en vogue, Anna s’est faite remarquer par son remarquable sens du mix, issu d’une déjà longue expérience. La jolie brune n’en oublie pas de créer avec des compositions qui ne laissent pas indifférents, notamment sur le label Kompakt, récemment avec la Française Caroline Hervé (Kittin). Avec aussi Sama’ et Toscan Haas.
Pratique : à partir de minuit, 15 euros, 20-22 boulevard Poniatowski, Paris XII.
Samedi 2 novembre, Scandium night, l’Ostra club, Nancy
Avec Maxime Dangles, Paul Nazca, Camille Rodrigues (live), P4sc4l (live) Sektion106 et Imecka. Le label du Sud-Est met le cap dans le grand nord ou presque, apportant avec lui chaleur, accent et soleil, mais au-delà des clichés, il fera connaître son esprit famille, réunion de talents qui, pour certains, ont largement fait leur preuve. Mis en sommeil pendant quelques années, Scandium repart à l’assaut des dancefloors. Personne ne s’en plaindra…
Pratique : à partir de minuit, 34 boulevard d’Austrasie. 13 euros.
Samedi 2 novembre, Cargo vs DXL, Fumiya Tanaka, Cargo, Paris
Parmi les pionniers de la techno au Japon, pays qui a toujours eu les faveurs des djs du monde entier pour la ferveur (même timide) de son public, comment ne pas penser à Fumiya Tanaka, fondateur il y a maintenant un quart de siècle de son label Torema ? Souvent invité dans l’Hexagone, ce vétéran demeure une référence en production et en mix. Avec aussi Doxall et Downtown Vibes.
Pratique : à partir de 23 h 30, quai Anatole-France, Paris VII. 11,50 à 15,50 euros.
Dimanche 3 novembre, S. Society, Barbi(e)turix Intérieur Queer closing, le Sucre, Lyon
Avec Sherelle, Rag et Sônge (live). Depuis 15 ans, le collectif parisien, qui vient de sortir sa première compilation, oeuvre pour des concerts et un clubbing préservés à destination de la scène queer et lesbienne, tout en pratiquant une large ouverture d’esprit et musicale. Electro, house, pop, techno, les inspirations permettent de fédérer et de faire la fête en toute quiétude. Un modèle qui devrait servir d’inspiration…
Pratique : 17 à 23 h, 50 quai Rambaud, Lyon II. 16 euros en prévente.
Jeudi 7 novembre, Deviant Discorama 5, Alexander Robotnick, Rex club, Paris
Amateurs de sons italo-disco à l’ancienne qui ont tant inspiré les producteurs français dans les années 90, cette soirée-là est pour vous ! Impossible de résumer en quelques lignes la carrière du natif de Firenze, alias Maurizio Dami, auteur du cultissime “Les grands voyages de l’amour” ou “Obsession for the Disco Freaks”. Une chose est sûre : son passage mérite largement le détour. Avec aussi Les Yeux Orange, Bruce Heller et Eva Peel.
Pratique : 5, boulevard Poissonnière, Paris II. A partir de minuit, 8 à 10 euros.
Samedi 9 novembre, Children of the Drum, I-F (disco set), Rex club, Paris
Ferenc E. Van Der Sluijs, plus connu sous son diminutif I-F, est une légende pour tout fan d’électro et de techno qui connaît par coeur son tube “Space Invaders Are Smoking Grass”. 25 ans plus tard, le Hollandais continue de parcourir la planète et de délivrer des sets gorgés de solides références. A note que cette fois, il jouera un répertoire disco, ce qui ne manquera pas d’intéresser ses fans comme les curieux… Avec aussi Mad Rey et Pablo Valentino.
Pratique : 5, boulevard Poissonnière, Paris II. A partir de minuit, 15 à 20 euros.
Dimanche 10 novembre, Pure techno édition, Trish Van Eynde, Magazine club, Lille
C’est en voisine ou presque que Trish Van Eynde viendra faire partager son expérience des platines. Un CV remarquable pour celle qui a notamment marqué de son empreinte les résidences du fameux club de Bruxelles, le Fuse, référence incontournable pour tout clubber européen. A une époque où les femmes n’étaient pas si nombreuses, la Belge faisait figure de pionnière. Et n’a jamais quitté l’affiche depuis. Avec aussi Rocta vs Yandeck, Ferqli vs F7T.
Pratique : à partir de minuit, 84 rue de Trévise. 10 euros sur place.
Dimanche 10 novembre, Omar S, Sacré, Paris
Les grands noms de la house de Detroit ne sont pas si nombreux. Et parmi eux, il y a forcément Omar S. Après plus de quinze ans de carrière, l’homme à l’éternel bob est l’auteur de quelques titres éternels comme “Day (A1)” qui ferait danser les plus timides. Egalement imparable, les huit minutes de “Thank U 4 Letting Me Be Myself”. Avec aussi Siler et Trujilo.
Pratique : 142, rue Montmartre, Paris II, à partir de 18 h, 15 euros.
Dimanche 10 novembre, In Bed with Camion Bazar, la Station, Paris
L’expérience house n’est jamais seulement musicale avec Romain Play et sa troupe. Décors, costumes, accessoires, mais surtout un état d’esprit décalé, inventif et drôle, allié à une rigueur dans la prestation, entre live et dj set font d’une nuit avec eux une expérience toujours réjouissante. Il n’est pas impossible de voir voler une licorne… Avec aussi Otto 10 et Mic Mac.
Pratique : 29, avenue de la porte d’Aubervilliers, Paris XVIII. 16 h-2 h.
Dimanche 10 novembre, Club Trax vs Festival Dernier Cri, Octave One, Montpellier
Les frères Burden en live, ce n’est pas seulement l’assurance de voir l’un de meilleurs shows techno au monde (ils font vraiment le job derrière leurs machines!), c’est aussi la perspective d’entendre des morceaux mythiques comme évidemment “Black Water”. Et c’est enfin constater que le duo a su parfaitement se renouveler depuis deux décennies. Avec aussi Tama Sumo, Theaz et Luca Ruiz.
Pratique : 15 h-20 h, Tropisme, 121 rue de Fontcouverte. De 15,60 à 18,60 euros en prévente.
Vendredi 15 novembre, Club Trax, 1988 Live Club, Rennes
Bambounou, Sweely (live), Chris Carrier et Glitter. Quatre artistes comme autant de styles pour une nuit bien plus que house et techno. Des noms qui parleront aussi à plusieurs générations, permettant ainsi de fédérer tous les publics du vendredi soir. Décidément, depuis quelques mois, le club rennais ose tous les paris, sans compromis. Une audace qui devrait s’avérer payante.
Pratique : 27, place du Colombier, à partir de minuit. 5,50 ou 10,50 euros.
Vendredi 15 novembre, Agents of Time, Nikaïa live, Nice
Pour celles et ceux qui n’auraient jamais vu les prestations d’Andrea Di Ceglie, Fedele Ladisa et Luigi Tutolo, voilà une occasion à ne pas manquer, dans un des rares écrins niçois digne d’accueillir des soirées à taille humaine (au-delà d’un bar). Il y a trois ans, leur live était porté aux nues par Resident Advisor. Si ce type de classement n’a rien de scientifique, les productions du trio transalpin ont su faire mouche, à l’instar de “20 Seconds to Mars”. Avec aussi Flim et Malone.
Pratique : boulevard du Mercantour, à partir de 22 h, 10 ou 15 euros en prévente.
Samedi 16 novembre, Seth Troxler, la Belle électrique, Grenoble
Considéré comme l’un des meilleurs djs au monde, le natif de Detroit s’est imposé dans l’univers de la house avec un sens du mix et de la sélection qui en font effectivement un artiste très recherché. C’est aussi un être fantasque, toujours prêt à l’humour et à l’auto-dérision, ce qui n’est pas toujours le cas dans cet univers où la course à l’égo fait parfois des ravages. Avec aussi Oxia.
Pratique : à partir de 23 h, 12 esplanade Andry-Farcy. 19 à 21 euros.
Samedi 16 novembre, Maceo Plex, T 7, Paris
De retour après un précédent passage encore dans toutes les mémoires, Eric Estornel devrait encore mettre tout le monde d’accord et venir faire jouer à ses côtés son protégé parisien Madben, comme la fois précédente. Que ce soit sous cet alias ou sous son pseudo plus électro Mariel Ito, le jeune quadragénaire, à la tête de son label Ellum, est devenu en quelques années une star planétaire, grâce à quelques morceaux très inspirés, dont le divin “Solar Detroit”.
Pratique : à partir de 22 h 30, place des Insurgés de Varsovie, Paris XV. 15 à 30 euros.
Samedi 16 novembre, Panic 7, Laval
Avec Cabaret Contemporain, Chloé dj set, Don Turi et Deena Abdelwahed dj set. La Mayenne ne fait pas souvent parler d’elle dans les agendas électro. Mais quand une soirée de ce niveau apparaît, elle mérite forcément le détour. Ce sera donc la panique sur le dancefloor, dans le bon sens du terme, avec une programmation qui évite les clichés et le son autoroutier.
Pratique : à partir de 23 h, 177 rue du Vieux Saint-Louis. 12 ou 14 euros en prévente.
Mercredi 20 novembre, Kompromat, la Belle électrique, Grenoble
Le duo Pascal Arbez-Nicolas et Julia Lanoë continue sa tournée suite à son premier album qui a largement convaincu. Avec leurs carrières respectives (Vitalic et Dima pour l’un; Sexy Sushi, Rebeka Warrior et Mansfied Tya pour l’autre), le résultat de l’alliance n’est pas une surprise : en puisant dans des inspirations puissantes et solides, notamment d’outre-Rhin, Kompromat a su dépasser la rigueur sombre du projet pour laisser éclater des fulgurances très convaincantes. Avec aussi Mila Dietrich.
Pratique : à partir de 20 h, 12 esplanade Andry-Farcy. 24 à 26 euros.
Jeudi 21 novembre, les Jeudis du Rosa, Rosa Bonheur, Paris
Bernadette dj set. Le jeudi, en accès libre (mieux vaut arriver tôt car la file d’attente peut être conséquence), la guinguette des Buttes-Chaumont est devenue un endroit de before très prisé, ou l’on peut danser tout en mangeant et en prenant un verre. L’éclectisme de son public est à la hauteur de celui des musiques proposées. Une façon de faire les choses avec sérieux, sans se prendre au sérieux. Comme cela fait du bien…
Pratique : 20 h-minuit, 2 allée de la Cascade, Paris XIX. Entrée libre.
Vendredi 22 novembre, Jayda G, I Boat, Bordeaux
Lors de la dernière édition de Nuits Sonores à Lyon, une jeune femme avait la lourde mission de jouer avant The Black Madonna. Pari impossible ? Pas pour la Canadienne Jayda G, impressionnante d’énergie et de maîtrise house. En production, elle assure aussi, comme le prouve son premier album “Significant Changes” sur le label de référence Ninja Tune. Un talent à suivre de près. Avec aussi Canal 113.
Pratique : quai Armand Lalande, bassin à flot n°1, à partir de minuit. 9,50 euros en prévente.
Vendredi 22 novembre, What the Funk, Djoon, Paris
Il y a bien longtemps, Ludovic Llorca faisait la première partie d’une soirée de Laurent Garnier dans sa Picardie natale. Depuis, le quadragénaire, qui avait sorti le magnifique album “New Comer” en 2001, a continué sa carrière puisée aux meilleures sources de la house et du funk, alternant les projets selon des envies club ou pas, sous son nom ou son alias Art of Tones. Un producteur discret mais très important pour la scène française. Avec aussi Soulist et Luc Supra.
Pratique : à partir de 23 h 30, 22 boulevard Vincent Auriol, Paris XIII.12 euros sur place.
Vendredi 22 novembre, Club Trax, la Machine du Moulin Rouge, Paris
Avec Detroit Swindle (live) vs Lorenz Rhode, S.A.M., Jamie Tiller, Elena Colombi, Marina Trench et Anais Leszcynska. La chaufferie et la grande salle vont afficher comble à n’en pas douter avec un line-up mixte et très riche. D’autant que les noms proposés ne sont pas forcément des habitués des nuits parisiennes. Raison de plus pour se montrer curieux. Mention spéciale à la valeur montante Marina Trench.
Pratique : à partir de minuit, 13 à 20 euros. 90, boulevard de Clichy, Paris XVIII.
Samedi 23 novembre, Stephan Bodzin (live), T 7, Paris
Quelques mois après son passage en plein air à la Clairière, le quingénaire est de retour à Paris pour un live qui va ravir ses fans et les curieux ne connaissant pas l’aspect explosif des performances de l’Allemand. Le boss du label Herzblut fait le bonheur des clubs et festivals du monde entier avec sa techno moins minimale qu’il n’y paraît et prenant toute sa dimension sur scène.
Pratique : à partir de 22 h 30, place des Insurgés de Varsovie, Paris XV. 15 à 30 euros.
Vendredi 29 novembre, Encore, le Transbordeur, Villeurbanne
Paula Temple et Deena Abdelwahed : en voilà une affiche éclectique et pourtant très cohérente. Entre la techno ravageuse de la Britannique et les sons électro-world de la Tunisienne, le spectre musical sera large pour une nuit riche en diversités. La promesse d’une montée en puissance tout au long d’une soirée qui accueillera aussi Volvox.
Pratique : à partir de 23 h 30, 3 boulevard de la Bataille de Stalingrad. 24 ou 27 euros.
Vendredi 29 novembre, Skryptöm night, Rex club, Paris
La résidence du label d’Electric Rescue est toujours l’occasion de belles découvertes techno, avec un focus sur un label, un pays ou des artistes pas forcément reconnus à leur juste valeur. Cette fois, Electric Rescue invite deux Hollandais, Keith Carnal en dj set et Amotik en live pour une première en France. Voilà une nouvelle preuve du talent de défricheur du quadragénaire parisien.
Pratique : 5, boulevard Poissonnière, Paris II. A partir de minuit, 12 à 15 euros.
Samedi 30 novembre, SP 23 Fugitive Future Tour,, Cabaret Aléatoire, Marseille
Avec Crystal Distorsion (live), 69DB (live), Ixindamix (live) Jeff 23 et DJ Tal. Le temps des frees, des ravers, des travellers anglais dans les champs…. Un petit air des années 90 soufflera non loin de la gare Saint-Charles, avec un déluge programmé de BPM où la techno et le hardcore sonneront comme au bon vieux temps. Simon et sa bande n’ont jamais baissé les bras. Spiral Tribe forever…
Pratique : à partir de 23 h, 41 rue Jobin, Marseille III. 12 à 20 en prévente.
Samedi 30 novembre, Skylax, Nouveau Casino, Paris
Décidément, on ne l’arrête plus ! Que ce soit en live (avec orchestre ou seul aux claviers) ou en dj set, Arnaud Rebotini cumule les dates, surtout depuis son César pour la bande originale de “120 battements par minute”. Mais ses fans de la première heure n’ont pas attendu cette récompense pour suivre les prestations toujours remarquables du géant moustachu. Avec aussi Hardrock Striker, Armagnac et Novaj.
Pratique : à partir de 23 h 30, 109 rue Oberkampf, Paris XI. 10 ou 16 euros.
Samedi 30 novembre, Sebastian (dj set), le Bikini, Toulouse
Voilà près de quinze ans que Sébastien Akchoté participe à l’aventure collective du label parisien Ed Banger. Soit quasiment l’ancienneté de l’écurie très hype emmenée par le charismatique Pedro Winter. Mais derrière les effets de mode (tiens, que devient Uffie?), certains valeurs devenues sûres traversent le temps. A l’image d’un Sebastian qui s’est aussi lancé, avec talent, dans l’écriture de bandes originales de films. Avec aussi MYD et Sophonic.
Pratique : à partir de minuit, rue Hermès, Ramonville-Saint-Agne, 18,50 à 22 euros.
(Photos : Rodolphe Peté)