Musique
Faada Freddy : “La France a toujours été une terre d’accueil pour moi”

Faada Freddy : “La France a toujours été une terre d’accueil pour moi”

25 May 2023 | PAR Kevin Sonsa-Kini

C’est son grand retour en solo depuis la sortie de son premier album Gospel Journey en 2015. Faada Freddy revient avec un nouvel EP intitulé Tables Will Turn. Un projet de 5 titres qui marque les prémices d’un nouvel album attendu pour le courant de l’année 2023. Le chanteur sera en concert au Trianon de Paris le 10 novembre prochain. À cette occasion, Faada Freddy s’est confié à Toute la culture. 

Toute la culture : Huit ans se sont écoulés depuis votre dernier album Gospel Journey. Pourquoi cette absence ? 

Faada Freddy : J’ai fait pas mal de tournées avec mon groupe Daara J. Ça a duré quatre ans, presque cinq. Ensuite est arrivé le Covid et le confinement. Ça a ralenti pas mal de choses. J’ai aussi profité du confinement pour écrire mon nouvel album qui sortira en septembre. J’ai pu aussi venir au studio, l’enregistrer etc. J’ai aussi d’autres activités qui sont liées à l’enfance et à la femme au sein des associations. 

Vous avez dévoilé un premier single qui s’intitule Tables Will Turn. De quoi parle cette chanson ? 

“Tables will turn” est une manière de dire que le vent va souffler. Dans cette chanson, je veux délivrer un message d’espoir et dire qu’on peut traverser des choses difficiles et des remises en question par rapport à soi-même et au chemin qu’on emprunte. Mais le plus important, c’est de persévérer. La vie est faite pour que ceux qui se battent s’en sortent. Le plus important, c’est de tenir bon et de ne pas lâcher.

Quels sont les thèmes que vous souhaitiez mettre en lumière dans cet EP ? 

C’est un EP qui parle beaucoup d’amour. Dans Day To Day Struggle, je dis que l’amour est un combat de tous les jours. C’est quelque-chose qu’on ne prend jamais pour acquis. Il faut se battre tout le temps. L’amour est une graine qu’on sème. Il est plus facile de trouver de l’argent que des bonnes personnes. Dans Golden Cages, j’explique que nous vivons dans des cages dorées. On a l’impression qu’on a une pseudo liberté mais, si on regarde à travers les réseaux sociaux et les caméras dans les rues, on se sent observé. On est dans une cage dorée parce qu’on est tout le temps sous surveillance. 

Ce sont des titres que vous aurez l’occasion d’interpréter en concert notamment à l’Aluna Festival de Ruoms le 1er juillet, au Festival de Jazz à Vienne le 4 juillet, ainsi qu’au Trianon de Paris où vous vous produirez le 10 novembre prochain. Qu’est-ce que ça vous procure de retrouver la scène après ces années d’absence ? 

Je tiens à dire que la France a toujours été une terre d’accueil pour moi. Il faut rendre à César ce qui appartient à César. La musique que je fais ne m’appartient pas, elle appartient au public. Je me dois de rendre au public ce qu’il m’apporte. Le fait d’être sur scène est une manière de remercier tous ceux qui m’ont encouragé dans ma carrière et à faire de moi l’artiste que je suis. Chaque concert, chaque spectacle est une bénédiction pour moi. C’est aussi une manière d’exalter cette relation qui me lie avec le public. Le milieu artistique n’est pas un milieu facile du tout. Je sais que beaucoup d’artistes se battent pour trouver leur place. Je leur envoie plein de bonnes ondes aussi. 

Quelques mots sur votre nouvel album, à quoi peut-on s’attendre ? 

C’est un album sur lequel j’ai beaucoup travaillé. Je me suis entouré de nouveaux compositeurs et nouveaux réalisateurs. Je suis même retourné au Sénégal pour travailler sur l’album afin de trouver de nouvelles inspirations. J’espère que le public l’accueillera à bras ouverts ! 

Photos : © Omar Victor Diop. 

 

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Kevin Sonsa-Kini

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