Electro
« RPR Soundsystem » a bien clôturé 2018 au Terminal 7, Live Report

« RPR Soundsystem » a bien clôturé 2018 au Terminal 7, Live Report

06 January 2019 | PAR Hugo Saadi

Les trois roumains de RPR Soundsystem ne viennent pas souvent à paris. Mis à part leur présence à la peacock society de l’été dernier et une session à Concrète, généralement il faut aller en Europe de l’Est pour avoir affaire à eux. Mais Insomnia a réussi à les faire venir de nouveau avant la fin de l’année 2018 au Terminal 7.

RPR Soundsystem, à savoir RhadooPetre Inspirescu & Raresh c’est clairement ce qui se fait de mieux actuellement en matière de rominal aka la Romanian minimal. Une micro qui joue sur les mélodies, mais surtout sur les basses. Un genre qui perce de plus en plus à Paris. Les trois bougres alternent les tracks et régalent un public complètement acquis à leur cause. Ils reprennent certains de leurs titres, mais n’hésitent pas à piocher chez leurs copains à l’image de leur “mentor” Ricardo Villalobos. Le trio est aussi bien connu pour leur gros travail de “diggers” pour dévoiler des petites pépites que le clubber tentera en vain de Shazamer avec son téléphone afin d’en retrouver l’identité,. C’est cela qu’on aime chez RPR, ce mélange des genres, cette recherche permanente d’une cohésion musicale et des trouvailles qui font résonner les basses dans nos cœurs. Pendant plus de 6h, les Roumains comme on les surnomme dans le milieu, ont proposé un set brillant.

La soirée s’est poursuivie avec l’after officielle d’Insomnia au Café Barge où bon nombre de fêtard étaient encore présents dans une atmosphère agréable et planante. La micro house était évidemment toujours au rendez-vous avec notamment la présence de Marwan Sabb, qui avait ouvert les hostilités au T7 un peu plus tôt dans la nuit. Une chose est sûre, les plus grands fan du trio seront toujours présents lors de leurs passages parisiens, mais la meilleure scène pour les entendre, reste le Sunwaves Festival, sur leur terre natale en Roumanie. 

Enfin, le T7 est un lieu qu’on a toujours un peu de mal à cerner, il n’en demeure pas moins un point fort de la fête sur la Rive Gauche de Paris. Certes celui-ci est immense et propose une scénographie intérieure assez incroyable, mais il manque cruellement d’identité. Il faut s’armer d’une bonne patience pour y accéder, au vu des nombreux points de contrôles et de l’attente dans l’enceinte. Quant à la gestion de tout ça par l’équipe de la sécurité, on a pu noter un manque de professionnalisme et une certaine agressivité dont elle a fait part face des personnes coincées par des barrières et qui se faisaient malmenées. Heureusement que l’attente en valait la peine une fois à l’intérieur pour jouir de la prouesse musicale de RPR. 

« Fausse piste » de James Crumley : Un polar à l’haleine alcoolisée
Que je t’aime avec Clémence Massart, spectacle riant et joyeux au Lucernaire
Avatar photo
Hugo Saadi

Publier un commentaire

Votre adresse email ne sera pas publiée.

Your email address will not be published. Required fields are marked *


Soutenez Toute La Culture
Registration