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KLYMVX relève le défi dans “AIN’T NOTHING LIKE IT” [Interview]

KLYMVX relève le défi dans “AIN’T NOTHING LIKE IT” [Interview]

30 April 2019 | PAR Kevin Sonsa-Kini

Toute la culture a rencontré le duo KLYMVX composé d’Axel Barreau et Hovig Seferian à l’occasion de leur dernier single “AIN’T NOTHING LIKE IT” sorti le 1er mars dernier. L’interview a été réalisée chez Sony Music. 

Propos recueillis par Kevin Sonsa-Kini. 

Toute la culture: Avant d’aborder votre dernier single “AIN’T NOTHING LIKE IT”, je voudrais revenir sur la création du duo. Comment vous êtes vous rencontrés ? 

Klymvx (Hovig): On s’est rencontré à l’école ESRA. Nous étions soixante gars. On avait les mêmes goûts musicaux, une passion pour la musique de film. On a commencé à faire de la musique ensemble à droite et à gauche. On a commencé à produire dans notre chambre chacun de notre côté et puis comme on aimait les mêmes choses on a décidé de se rallier. Et à la fin de notre cursus, on a essayé de poser les bases et ça a donné Klymvx. 

-Pourquoi ce nom Klymvx ? 

Hovig: Ce nom vient d’un cours de scénario dans notre école de son et de cinéma. Le climax c’est le point culminant avant le dénouement. C’est là où il y a le plus d’attention, de pression. On s’était dit que le mot était bien. Du coup on l’a remixé avec des lettres. On a mis un K à la place du C. On a fait la même sauce mais on voulait avoir aussi un petit rapport avec tout ce qui est autour du cinéma et de la musique. 

-La musique a toujours été votre passion à chacun ? 

Axel: Depuis tout petit pour moi. J’ai commencé la musique à cinq ans. J’ai fait du xylophone et de la guitare. 

Hovig : La musique c’est toute notre vie. On a grandi avec. On a fait le conservatoire. Et au final c’est très très bon bagage pour pouvoir s’ouvrir les portes vers ce qu’on fait aujourd’hui, c’est à dire la musique électronique. 

-Venons-en à votre single “AIN’T NOTHING LIKE IT” qui est sorti le 1er mars. L’idée de cette chanson est partie de quoi ? 

Hovig : Nous, on adore les jeux vidéos. On était dans un serveur de fortnite. On a rencontré un petit jeune qui jouait avec nous et avec qui on a sympathisé. Et il s’est avéré que lui était indien. On a parlé de musique pendant quelques minutes. On lui a dit ce qu’on en faisait. Il nous a mis au défi de créer un morceau avec une connotation indienne. Et cette connotation là c’est l’instrument que jouait son grand-père, le tumbi. C’est ce qui revient dans notre morceau. On a essayé plusieurs choses en studio et au final ça a donné “AIN’T NOTHING LIKE IT”. C’était un long processus. 

Axel: On n’avait pas beaucoup d’inspiration et du coup lui et moi sommes partis écrire ce titre à Amsterdam. On voulait faire une chanson sur la motivation avec des paroles qui résonnent dans la tête des gens dans le sens où si tu veux quelque chose, bouge-toi. 

Hovig: Le thème de la musique c’est de ne jamais rien lâcher. C’est important pour nous de l’exprimer avec cette musique parce qu’on en avait besoin à ce moment-là. Chacun maîtrise son talent, ce qu’il aime et ce qu’il fait. Les paroles de la chanson sont  un moyen de dire aux gens de ne jamais rien lâcher. Il faut aller jusqu’au bout et ça finira par payer ! 

-D’ailleurs cette chanson n’est pas très longue…

Hovig : Ce n’est pas très long en effet car il y a une structure, un format à respecter. Tous nos morceaux ne sont pas forcément très longs. On ne voulait pas rentrer dans des choses qui ne nous ressemblent pas en fait. 

-Vous pensez tourner un clip pour cette chanson ? 

Hovig : Cela ne saurait tarder, on y réfléchit ! Si tout se passe bien il devrait y en avoir un. On revisitera le morceau avec nos instruments: guitares, pianos, voix etc…Il y aura un petit clip pour présenter tout ça mais le vrai clip n’arrivera pas tout de suite. 

-Vous avez collaboré avec des artistes dont Emily Zeck dans After Midnight, Cozy dans Come Closer ainsi qu’avec Marissa Chibli et Cassa Jackson dans Siento. En quoi ces collaborations vont ont aidé à plus vous faire connaître auprès du public ? 

Hovig : En fait on décide à chaque fois de prendre des artistes qu’on n’écoute pas en France. Emily Zeck est une chanteuse qui était aussi “une star d’Instagram” ou “starlette”. Du coup on s’est aidé mutuellement via les réseaux sociaux. Marissa Chibli est une actrice du Texas. Elle a un bagage de chanteuse. Ces artistes nous ont intéressé par leurs profils. “After Midnignt” est l’un des gros gros singles qui nous a permis d’émerger. On est entré en contact avec la chanteuse et elle nous a amené énormément parce qu’aujourd’hui ce clip est le seul que nous avons. Il a bien marché avec plusieurs millions de vues donc ça nous a permis d’aller chercher d’autres personnes. On a aimé le travail que ces artistes faisaient. 

-C’est plus facile pour vous de collaborer avec des artistes internationaux ? 

Hovig : Ce n’est pas forcément plus dur qu’avec un artiste français. C’est juste que c’est l’image qu’on veut montrer. Notre musique sonne à l’international. Mais on est aussi écouté à droite et à gauche dans notre pays. 

-Il y a des artistes avec lesquels vous aimeriez travailler ? 

Hovig : Oui il y en a plein ! On est toujours là pour partager ce qu’on fait. On a envie de partager notre musique avec les autres. On aime aussi les artistes de différents continents. 

Axel : On travaille beaucoup avec des suédois. Ils sont hyper talentueux que ce soit en chant, en percussions…On aime beaucoup travailler avec eux parce qu’ils ont une vision qui est vachement mainstream. 

Hovig : Nous, on fait de la pop-électro et la Suède est vachement axée sur ce style. Du coup c’est vrai que c’est plus facile de se comprendre à travers notre musique. On essaye vraiment d’être un peu partout. 

-Quelle est la suite de vos projets ? 

Axel: On va mixer à LOLLAPALOOZA le 21 juillet prochain. 

Hovig : On a d’autres morceaux qui arrivent et qui seront un plus club. 

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Kevin Sonsa-Kini

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