Dead can dance (de la playlist)
Une deuxième semaine de non-danse avec Soduh, Sun dog, Moha MMZ, Temps des nuits, Stanley Brinks and Freshard.
Lion Heart — Stanley Brinks and Freshard.
Les morts peuvent danser, c’est sérieux. Il suffit de jeter une oreille à nos Stone&Charden de Berlin, toujours attablés et prêts à chanter à la première occasion de leur voyage d’hiver. Pour eux aussi, ça se complique et l’alcool forcément coule toujours dans leurs veines joyeuses et mélancoliques.
Sun dog — Édouard Ferlet
Les morts peuvent danser, si si si, dans un vieux piano-bar à un moment de chauffe. Ferlet sans doute est tout seul dans le noir et n’a pas l’intention par se laisser contaminer par cette lugubre ambiance. Alors il tape, il tape et il s’envole. Ghost in a shell.
Pet detective — Soduh
Les morts peuvent danser, les fantômes, les vrais, ceux venus de Baltimore qui forment carrément un chœur de flow et d’inflexions changeantes jouant à vibrionner sur le chemin obscur qui mène jusqu’à la maison hantée. Follow me, follow me, follow me.
Omertà — Moha MMZ
Les morts peuvent danser alors ce sera la très inconfortable Omertà pour un rappeur qui se laisse porter oriental, et même carrément flamenco si l’on écoute bien l’inflexion instrumentale. Ça tourne bien et ça ponctue la douce mélancolie de celui dont la condamnation serait de se taire. Pas d’agenda dans le vaisseau spatial, ouais ça va peut-être bien durer longtemps.
Les souterrains — Temps des nuits
Les morts peuvent danser c’est clair même maintenant, ils préfèrent les souterrains, à l’abri du regard et de l’espace-temps du moment. Ici lancés à pleine vitesse, plongés dans un ballet macabre entre Mathématiques modernes et Starshooter qui semble noyé dans une Red Bull totalement funky, french boogie resurgissant sur les marges, sorti du placard. C’est évident, tout ne tient plus qu’à un fil.