Musique
Buridane charme le Café de la Danse

Buridane charme le Café de la Danse

12 October 2012 | PAR Celeste Bronzetti

Buridane en concert  au Café de la Danse le 10 octobre dernier présente son premier album à son public le plus fidèle et aux novices curieux : Pas fragile s’adresse à tous ceux qui ont envie d’écouter des histoires à la fois légères et ombrageuses, des histoires d’amour, intimes, douces et violentes.

Tout en se montrant ferme et décidée, la voix de Buridane laisse transparaître la timidité de laquelle elle est ressortie. On devine la fillette blonde qui, silencieuse au milieu des gens, avance à tête baissée pour ne pas croiser le regard de ceux qui lui passent à côté. C’est l’image qu’elle même donne de soi quand elle parle de ses débuts. Et pourtant, elle en a franchi des barrières, elle en a dépassé des obstacles, avant de monter sur ce plateau parisien si cher à toutelaculture. Le répertoire est composé par les nouveaux morceaux du disque, que nous avions chroniqués à sa sortie en France (voir l’article), et par quelques titres des EP précédents l’album.

Dans le même style de sa première création, sensible et sincère, Buridane s’adresse au public avec sa parole poétique, son regard profond et parfois troublant. Le vécu et l’espoir se fondent, dans un mélange charmant qui capture et émeut. Le spectacle devient captivant grâce à l’énergie dégagée par Buridane et son groupe : du beau rock à la française, de ceux qu’on ne découvre pas tous les jours. La guitare électrique suit la chanteuse de près, avec adresse et personnalité, complète sa voix, les mélodies folk de sa guitare et, avec des tournures plus mordantes, restitue à la musique de Buridane ses nuances plus foudroyantes.

Parmi les textes du nouvel album quelques uns sont interprétés de façon très originale : entre récitation et chanson la parole de Buridane touche au cœur des fragilités, des rancunes passées et des souffrances encore présentes. Elle dévoile les incertitudes et les nuances de tout sentiment.

 

Twitter installe ses bureaux à Paris
Tous les espoirs sont permis, la critique: Meryl Streep et Tommy Lee Jones veulent raviver la flamme!
Celeste Bronzetti

Publier un commentaire

Votre adresse email ne sera pas publiée.

Your email address will not be published. Required fields are marked *


Soutenez Toute La Culture
Registration