Chanson
Alex100 : “Me faire connaître, c’est mon ambition” (Interview)

Alex100 : “Me faire connaître, c’est mon ambition” (Interview)

07 February 2023 | PAR Kevin Sonsa-Kini

Artiste, auteur, compositeur, Alex100 promène sa plume au gré des oscillations de l’amour, des amitiés, de la nostalgie et de ses racines méridionales pour assembler un réseau d’images sensibles et lumineuses. Si les paroles de ses chansons sont d’abord inspirées par le spleen et la mélancolie, elles sont adoucies par les promesses que l’on se formule à soi-même : celles d’un avenir radieux. 

Après avoir dévoilé ses deux derniers titres, Elisa et Fitzgerald, Alex100 s’apprête à sortir son premier album en mars prochain. Le chanteur sera en concert aux Disquaires à Paris le mardi 14 février. Il donnera également une release party au POPUP du Label le jeudi 23 mars prochain avec Joe La Panic en première partie. Toute la culture a rencontré le chanteur avant ses répétitions pour ses deux lives. 

Toute la culture : Vous avez sorti deux singles intitulés Elisa et Fitzgerald. Deux titres assez solaires. De quoi parlent ces deux chansons ? 

Alex100 : Elisa, c’est un titre que j’ai écrit avec un ami et qui parle de la fille d’un autre ami à nous. Elle s’appelle Elisa. Elle est née il y a deux ans. C’est une chanson qui parle d’une rencontre avec un nouveau-né. Certains bébés ont les yeux bleus et ça change de couleur après. La petite Elisa est née dans le sud de la France et je me demandais ce que cela faisait de naître au bord de la mer. Fitzgerald, pour le coup, c’est un titre que j’ai écrit à Paris en pleine période de couvre-feu. C’était l’hiver et l’atmosphère était un peu tristounet. Je réfléchissais à une vie meilleure en imaginant une vie un peu solaire, estivale… Ce titre, c’est aussi une allusion à F. Scott Fitzgerald, un écrivain des années 1920 qui vivait sur la Côte d’Azur et qui était marié à Zelda Fitzgerald. J’ai trouvé que ça faisait écho au fait que je viens moi-même de la Côte d’Azur. 

Comment ces titres ont-ils été accueillis par le public ? 

Plutôt bien ! C’est un peu un nouveau projet par rapport à l’EP que j’ai sorti avant. C’est un peu différent en terme de musique. C’est plus acoustique, plus rythmé. Les retours que j’ai eu ont été très positifs et beaucoup de gens ont hâte de découvrir mon prochain album, donc c’est chouette ! 

A quoi va ressembler votre premier album prévu pour le mois de mars ? 

Pour cet album, j’ai travaillé avec un réalisateur artistique qui s’appelle Guillaume Ferran. Quand on a commencé à faire l’album, le point de départ c’était un titre de mon dernier EP qui avait bien marché aux  influences un peu brésiliennes, américaines dans les rythmes. Donc on s’est dit qu’on allait faire tout un album avec cette recette là. On a comme références des artistes comme Rodrigo Amarante et Cléa Vincent. 

Quels sont les thèmes que vous allez développer dans cet opus ? 

C’est un album qui parle d’amour mais aussi de la nuit, de la fête, des amitiés, de la famille avec notamment une chanson qui parle de mon frère.

Vous avez cité quelques influences, y’a-t-il des artistes qui vous ont servi d’inspirations pour l’écriture des chansons ?

Je trouve que c’est toujours difficile d’écrire en français parce qu’il ne faut pas tomber dans un truc trop littéraire. C’est bien d’avoir un truc qui sonne un peu vrai. J’aime bien les artistes comme Lomepal par exemple. C’est un peu difficile de citer des noms parce qu’il y a plein de choses qui se mélangent. 

Espérez vous que cet album vous aide à vous faire connaître un peu plus dans le milieu ?

C’est mon ambition. C’est vrai que quand tu arrives comme ça un peu sorti de nulle part avec un album, tout l’enjeu est de réussir à le faire exister par l’intermédiaire de médias, du public et de professionnels de la musique. C’est vrai aussi que l’album est un format qui est un peu ambitieux. Ça demande une cohérence sur plusieurs morceaux. C’est aussi un moyen de montrer toute la palette du projet. 

Vous aviez sorti un premier EP Le Love en 2020. Quel souvenir gardez vous de cette expérience ? 

C’était la première fois que je faisais de la musique vraiment tout seul. Avant cela, je faisais surtout de la musique dans des formations à plusieurs. C’était aussi la première fois que j’écrivais en français et en anglais. C’était une belle découverte de la langue française qui est la mienne. Ce projet m’a aussi permis de rencontrer des gens, notamment les anciens musiciens qui ne sont plus dans le projet actuel mais qui sont devenus de super amis. Je garde un bon souvenir de cet EP même s’il est sorti à un moment où il y avait l’arrivée du Covid. 

Pour finir, avez vous un dernier message pour les personnes qui vous soutiennent dans votre carrière ?

Je les remercie pour les retours qu’ils m’envoient et qui sont toujours très bienveillants, très sympas. J’espère que ma musique réussit à les toucher d’une façon ou d’une autre. 

Photos : © Marc de Pierrefeu. 

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Kevin Sonsa-Kini

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