Livres
« Le premier fils » de Roy Bravermann : à qui profite le crime ?

« Le premier fils » de Roy Bravermann : à qui profite le crime ?

27 June 2023 | PAR Bernard Massoubre

Avec Le premier fils, Roy Bravermann arpente les chemins de la vengeance, de l’occident à l’orient. Mais les haines, autoentretenues par une volonté de justice, auront-t-elle un jour une fin ?

Trois enfants sont tués, en Argentine, à Saint-Pierre-et-Miquelon et à Marseille. Puis, l’enquête nous conduit au Moyen-Orient, en Israël, à Gaza et au Liban. Ces meurtres, aux antipodes les uns des autres, n’ont a priori pas de points communs. Si ce n’est que le sniper abandonne à chaque fois son arme et laisse des munitions 7.62 OTAN marquées des lettres TFS….

Karakozian, dit Kara, est aux manettes. « Esprit rebelle et querelleur. On ne le garde dans le Service que par respect pour son père qui l’a dirigé en son temps ». L’agent travaille en free-lance certes, mais il est brillant et pour le lecteur c’est l’essentiel.

Il y a de tout dans Le premier fils : du rythme, du Renseignement, de l’histoire et de la géographie. Roy Bravemann a écrit une saga, dont il était coutumier sous le pseudonyme de Ian Manook. Le roman s’appellait Yeruldelgger et l’écrivain Patrick Manoukian.  

Le premier fils est un roman à lire cet été. Son intrigue charpentée mêle, avec délice, la noirceur à l’agréable.

Le premier fils de Roy Bravermann, Edition Hugo Thriller,2023, 439 pages, 19,95€

 

Carmen en grande pompe aux Arènes de Vérone
Un barbier à l’impact trop modeste pour les Arènes de Vérone
Bernard Massoubre

Publier un commentaire

Votre adresse email ne sera pas publiée.

Your email address will not be published. Required fields are marked *


Soutenez Toute La Culture
Registration