![[Quinzaine] « L’ombre des femmes » : Fidèle à lui-même, Philippe Garrel interroge le couple](https://toutelaculture.com/wp-content/uploads/2015/05/ombre-des-femmes-image-995x662.jpg)
[Quinzaine] « L’ombre des femmes » : Fidèle à lui-même, Philippe Garrel interroge le couple
Projeté en ouverture de la Quinzaine des réalisateurs qui a donc été inaugurée par Philippe Garrel, L’ombre des femmes est un film en noir et blanc magnifiquement « français » sur un couple qui s’aime et se trompe. Un moment de fraicheur et de sourire, en salles le 27 mai 2015.
[rating=3]
Pierre (Stanislas Merhar) et Manon (Clotilde Coureau) sont un couple, dans le privé comme dans leur vie professionnelle, depuis de longues années. Elle travaille dans son ombre, pendant qu’il tente encore de percer comme réalisateur de documentaires. Assez veule et infantile, Pierre prend une maîtresse, la ravissante et jalouse Elisabeth (Lena Paugham, découverte rayonnante du film) parce que c’est la nature de l’homme. En revanche, quand il apprend que Manon a un amant, il voit rouge. Elle le quitte, mais rien n’y fait, tout en continuant à tromper Manon, Pierre lui en veut.
Se suivent Saynètes simples d’intérieurs ou de cafés dans le quartier des Grands Boulevards. L’ombre des femmes est aussi juste dans ses dialogues que beau et peu réaliste dans son jeu et sa mise en scène en noir et blanc. Le couple français à la Godard et à la Truffaut continue de faire vivre l’esprit des années 1960 avec un charme contagieux Avec un scénario de Jean-Claude Carrière, une musique signée Jean-Louis Aubert et une magnifique photo de Roberto Berta, le film est fidèle au style que Philippe Garrel a su conserver avec force et constance…
L’ombre des femmes de Philippe Garrel, avec Clotilde Coureau, Stanislas Merhar, Lena Paugham, Mounir Margoum, France, 2015, Wild Bunch/ Capricci, 1h13. Hors compétition, sortie le 27 mai 2015.
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Visuel : (c) DR