
Une toile d’Eugène Delacroix volée à Paris
Après avoir prêté pour une année l’immense La Liberté Guidant le Peuple (1830) à l’annexe du Musée du Louvre à Lens, la capitale parisienne se voit dépourvue d’une nouvelle toile du peintre romantique Eugène Delacroix. Mais cette fois, il ne s’agit pas d’un échange de bons précédés destinés à encourager le lancement d’un partenaire, mais bien d’un vol, effectué dans l’après-midi du vendredi 30 novembre.
Les Arabes d’Oran, toile de petite taille (15 cm de haut, 19 cm de large) produit par Delacroix en 1837 a donc été dérobé ce vendredi au sein d’une galerie de la rue Saint-Honoré. Selon les premiers éléments de l’enquête, menée par la brigade de répression du banditisme (BRB), une employée de la galerie se serait aperçue au milieu de l’après-midi de la disparition du tableau, quelques minutes après le vol de l’oeuvre.
Selon Europe1.fr, «le vol aurait eu lieu entre 14 heures et 14h30. C’est après la sortie d’un client, un individu d’une cinquantaine d’années, portant une longue veste, une écharpe et des lunettes, qu’une vendeuse de la galerie a noté que la toile manquait».
L’œuvre en question serait estimée à 650 000 euros. Ce vol, étrange coïncidence ou parallélisme logique, fait suite à un autre vol commis jeudi dans une boutique du VIIIe arrondissement, celui d’une statuette représentant la Victoire de Samothrace, dont la valeur est estimée à 40 000 euros.
Visuel (c) : Les Arabes d’Oran d’Eugène Delacroix