« Exploration mission 1 », mission ultime pour la NASA

« Exploration mission 1 », le nom parait barbare au premier abord mais il abrite en réalité la nouvelle mission spatiale de la NASA prévue pour 2019. En effet, l’agence de l’aéronautique a récemment dévoilé ce projet de vol qui reliera la lune à la terre, en seulement 3 semaines.

Vous ne rêvez pas le vaisseau Orion pourra bientôt relier la lune à la terre d’ici 2019. Une mission habitée de la NASA « exploration mission 1 » qui cache pourtant une autre réalité.

Ce n’est pas la première fois que la NASA se lance dans un projet colossal de stations spatiales habitée, mais tous soldés par un échec. En 1967, la mission Apollo 1 n’avait pas pu voir le jour en raison d’un incendie lors d’un entrainement. Un accident réitéré avec le vaisseau Challenger en 1986 et Columbia en 2003. Mais la NASA a su apprendre de ses erreurs, en instaurant une tour de sauvetage qui consistera a mettre hors de portée l’équipage lors d’une potentielle explosion du lanceur. Et ce n’est pas tout, la NASA prévoit également d’envoyer les composants d’Orion au Kennedy Space Center en Floride. Et avec un bouclier thermique conçu par Boeing et prévu pour résister jusqu’à 2760°C, les astronautes devraient être à l’abri dans cette capsule.

Pourtant les technologies et les savoirs semblent s’être perdus dans le domaine aérospatial. En 1969, Apollo 11 la programme spatial qui a permis les premiers pas sur la lune, n’avait mis que 4 jours et demi. Aujourd’hui le voyage est prévu pour sept fois plus. Des savoirs qui se perdent au profit des sociétés privées ?

De son côté, l’entreprise d’Elon Musk, Space X continue d’innover et développer de nouvelles technologies grâce à des financements massifs de son PDG et des actionnaires. La NASA profiterait-elle d’un accord public-privé ? Sans doute plus qu’en 1969 en tout cas…

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