Rentrée littéraire : Nick le magnifique
A la mort de sa tante, une femme française plus si jeune hérite d’une très belle villa à Marthja’s Vineyard. L’occasion de se remémorer son arrivée sur la côte est à 20 ans… Sortie le 31 août.

Imitant la structure littéraire parfaite du roman de Henry James et progressant en enquête suivant les cartes manquantes d’un jeu de tarot, « L’excuse » dresse un beau portrait de femme de lettres vieillissante et expatriée dans le nouveau monde. A travers ses souvenirs, on découvre aussi l’entourage doré de son cousin, beau, riche, intelligent et condamné à mourir jeune. L’écriture limpide de Julie Wolkenstein laisse aprcevoir la fragilité du temps qui passe, celui que l’on s’accorde pour réfléchir ; tout aussi bien que la tourmente spontanée des choix de la jeunesse. Et l’auteure dresse réflexion profonde sur le choc des cultures, d’un continent à l’autre.
Julie Wolkenstein, “L’excuse”, P.O.L., 20 euros.
« Tout comme avant. L’intimité, la même, entre nous, la confiance absolue, la certitude qu’il me connaissait, m’acceptait, parce que mes gesticulations, mes cris faisaient partie de moi et qu’il y avait belle lurette qu’il avait décidé de m’aimer comme j’étais. Et réciproquement. Intuitions, réparties, jeux, se faire attendre, longtemps, le plus longtemps possible, jusqu’à ce que l’autre supplie. Comme avant dans nos discussions : stop j’abandonne, dis-moi où tu veux en venir, tu as gagné » p. 225
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