
Le monde perdu tome 2 de Christophe Bec, Fabrizio Faina et Mauro Salvatori
Scénario de Christophe Bec, dessin de Fabrizio Faina et Mauro Salvatori, couleurs d’Andrea Scoppetta
Librement adapté de l’œuvre de Sir Arthur Conan Doyle
Le professeur Challenger et ses compagnons se retrouvent plongés dans un monde préhistorique qui a survécu en plein cœur de l’Amazonie en un lieu préservé, encore méconnu de l’homme actuel. Mais ce monde perdu se révèle plein de dangers et de menaces. En voulant poursuivre leurs découvertes malgré l’un des leurs blessé, les explorateurs ne s’exposent-ils pas à y laisser leurs peaux sans parvenir à ramener au monde connu les preuves de leur incroyable découverte?
Christophe Bec, scénariste français, a déjà mis en œuvre de nombreuses bandes dessinées: Dragan, Hanté, Deus, Prométhée, Ténèbres, Le meilleur job du monde, Pandemonium, L’aéropostale. Son imagination, qui l’entraîne dans de grandes épopées, rejoint harmonieusement l’imaginaire de Sir Conan Doyle (voir également notre article Le monde perdu tome 1).
Fabrizio Faina et Mauro Salvatori sont deux dessinateurs italiens qui ont collaboré avec différents éditeurs italiens et français. Ils codessinent ensemble également pour la série Trust chez Casterman. Les dinosaures qu’ils font apparaître dans Le Monde Perdu ainsi que d’autres surprises de la nature ont de quoi faire froid dans le dos.
Ce tome 2 accentue habilement le suspense en mettant l’accent sur les découvertes sensationnelles des explorateurs et les dangers qu’ils encourent, ce combiné de tension et d’action crée un second opus aussi fascinant que le premier, mettant le lecteur sur ses gardes au moindre changement de page dans l’attente de nouveaux rebondissements. Ce retour dans un monde primitif amène aussi une réflexion toujours d’actualité sur l’évolution de la civilisation et la disparition d’espèces animales et végétales. Une suite qui tient en haleine et fait attendre le tome 3 avec impatience.
Editions Soleil – date de parution: octobre 2014 – 60 pages – 13,95 euros – visuels (c): Editions Soleil