Festival Sunart, Soirée d’ouverture (Live Report en direct de Pertuis/84)
C’est sous un ciel caniculaire et écrasant, qui nous plonge d’emblée dans une ambiance africaine, que nous découvrons le Village Sunart qui venait de se parer de ses couleurs. Comme à son habitude, le village accueille cette année de nombreux artisans et autres associations culturelles et humanitaires. Notre coup de cœur est surtout un appel du ventre qui se nomme Le Chaudron de Ma’a Mbambé qui distille dans l’air de Provence ses saveurs de maffé et de yassa.
Premier temps fort de la soirée, le vernissage de l’exposition « Les grandes figures des musiques urbaines africaines », réalisée par Nago Seck et Sylvie Clerfeuille, et produite par Afrique en créations, qui couvre 100 ans d’histoire musicale de l’Afrique à l’Océan Indien. L’exposition restitue la mémoire collective et retrace l’émergence des grands courants musicaux contemporains et de ses figures emblématiques à travers des textes et des documents d’archives.
La soirée se poursuit ensuite entre solos de danse proposés par Lamine Keita, un habitué du festival, et Pape Sambe, un défilé de créateurs (Sadio Bee et Métékaméléon), et une pièce musicale en hommage à Miles Davis par Madh Sy Savané d’après une nouvelle d’Henri Frédéric Blanc.
Place à la fête avec le groupe de lillois The Headshakers qui nous propose un live aux influences funk afro-américaines made in Harlem.
Ce soir, vendredi 26 juillet, ne manquez pas celui qui est considéré comme « le génie africain à l’état pur », le papi, le sorcier, le monument du highlife, Ebo Taylor, qui du haut de ses 76 ans va surement mettre le feu aux poudres au cœur de cette nuit provençale.
Enfin, samedi 27 juillet, Seun Kuti & Egypt 80, en exclusivité dans le grand sud, fort de l’héritage de son père, le mythique Fela Kuti, proposera le live qui lui a valu la reconnaissance de toute la scène musicale internationale.
A demain pour un nouveau Live Report par Le Barbu.
Infos: http://www.festivalsunart.com/
