
Bharati – Il était une fois l’Inde…
Véritable épopée à travers les coutumes, les traditions et les danses du pays de Gandhi, Bharati mêle ambiance bollywoodienne, pop-show moderne et reportage initiatique, aboutissant ainsi à un résultat inégal mais néanmoins plein de rythme.
« Bharat », cela veut dire « l’Inde » en hindi. « Bharati », c’est le prénom d’une jeune indienne appartenant à une famille traditionnelle, dont « Sedahata », un jeune indien ayant fait ses études aux Etats-Unis et qui ne connait pas grand-chose de sa terre natale, tombe amoureux. A partir de là, tout s’enchaine – du père sceptique et conservateur au mariage dansant final en passant par le méchant crooneur indien qui tente de ravir la belle – comme dans l’invariable scénario des plus grosses productions bollywoodiennes (Bobby ou encore Devdas pour ne citer que celles-ci).
Toute cette petite mise en scène nous est contée par un ersatz de présentateur qui agrémente son récit de petites blagues sur le poulet tandoori et d’anecdotes sur la culture indienne. Cela n’est pas déplaisant mais prend parfois des airs d’opération promotionnelle, « L’Inde, c’est une histoire d’amour », ou encore d’un numéro de la collection « pour les nuls ».
Toutefois, il faut reconnaitre qu’on ne s’ennuie pas une seconde tant la représentation est énergisante et les danses variées. Danses classiques (Sattriya ou Kathak), danses folkloriques ou encore modernes (interprétées par la star de la pop indienne qui tente d’arracher Bharati des bras de Sedahata), il y en a pour tous les goûts. Et l’on en voit de toutes les couleurs, à travers les très nombreux (et très élégants) costumes qui défilent sous nos yeux.
Finalement, malgré une mise en scène parfois maladroite, Bharati nous offre un « show » riche et complet, une belle aventure, idéale pour les néophytes.