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Le Palace a réouvert ses portes et nous y passerons 2018

Le Palace a réouvert ses portes et nous y passerons 2018

12 January 2018 | PAR Yaël Hirsch

Rénovée, épurée mais déjà très prisée, la mythique Boîte de nuit du Faubourg Montmartre a réouvert ses portes en ce début d’année 2018, sous la houlette de Lionel Bensemoun (Le Baron, La Mano, Le Consulat, Le Mikado, lire notre interview). Live-Report. 

Alors qu’on pensait la mythique boite de nuit des années 1980 résolue à se tenir à des activités de scène (Voir le site du Théâtre); et de début de soirée, en ce début du mois de janvier la nouvelle de la renaissance de partage de bouche à oreille. Lorsque nous arrivons vers minuit ce jeudi 11 janvier, rien n’est indiqué, mais les portes sont grandes ouvertes et quelques noctambules (sont-ils videurs ou clients ?) détendus se tiennent devant l’entrée. Un hall grand et cosi comme celui de l’Olympia qui mène directement vers un sous-sol neuf, entièrement refait et néanmoins intemporel.

Tout est spacieux et dédié au son, à la danse et à la fête dans ce Palace qui revisite les années 70 de ses origines avec épure : les murs sont métallisés, les banquettes en skaï larges, bien réparties et le bar large, accueillant, attire la foule des fêtards comme un aimant. Il n’y a plus les décors fait par Garouste, des espaces fonctionnels et nous sommes bien en 2017 : un grand fumoir est aménagé où vont et d’où reviennent des fêtards souriants.

Et c’est vrai qu’on est juste bien dans ce lieux mythique où plane encore l’aura puissante de nuits et de nuits de fête agit comme un charme. Surtout, l’on se meut naturellement au rythme de la musique très electro venue de la console ouverte et majestueuse où opère le DJ. L’action des platines est surlignées par une projection de VJing très cinétique. Et la foule est la pour faire la fête, comme au Baron d’antan (les alcôves en moins), comme au Nuba, à l’éphémère Consulat ou à La Mano, clubs eux aussi créés ou recréés par Lionel Bensemoun et son agence de communication qui cisèle la nuit parisienne depuis 15 ans. Il est évidemment présent, au cœur des cercles de danseurs de tous âges confondus, volontiers venus des milieux de l’art contemporain, habillés avec attention mais sans prétention et heureux de bouger. Lionel, lui est tout en blanc, apparition et ange de la nuit, heureux de voir le Palace reprendre vie. L’effet est immédiat : on y est, c’est la ou les insomniaques et les adeptes des dancefloors iront fêter ces mois prochain l’éternelle renaissance de la nuit…

Visuel : ©YH

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Yaël Hirsch
Co-responsable de la rédaction, Yaël est journaliste (carte de presse n° 116976), docteure en sciences-politiques, chargée de cours à Sciences-Po Paris dont elle est diplômée et titulaire d’un DEA en littérature comparée à la Sorbonne. Elle écrit dans toutes les rubriques, avec un fort accent sur les livres et les expositions. Contact : [email protected]

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