Théâtre
Piège pour Cendrillon, un thriller captivant au Théâtre Michel

Piège pour Cendrillon, un thriller captivant au Théâtre Michel

27 January 2020 | PAR Geraldine Elbaz

 

Sébastien Azzopardi met en scène jusqu’au 1er février l’adaptation de l’excellent roman de Sébastien Japrisot écrit en 1963 et qui avait reçu le Grand Prix de la littérature policière. Un savoureux mélange d’intrigue criminelle et de relations passionnelles qui nous transporte dans les années 50.

Micky et Domenica sont victimes d’un terrible incendie. L’une succombe, l’autre est défigurée et amnésique. En soins dans une clinique, la rescapée tente de rassembler les éléments que sa gouvernante Jeanne et son amant François veulent bien lui donner pour reformer le puzzle de sa vie.

Présentée comme un véritable labyrinthe psychologique où les scénarios s’enchaînent et se précisent aux gré des rebondissements, l’adaptation théâtrale de Piège pour Cendrillon par Aïda Asgharzadeh défend une intrigue puissante et efficace, habilement mise en scène et portée par des comédiens investis.

L’esthétique de la pièce, par ses décors agrémentés de projections vidéos et les costumes années 50, nous plongent dans un univers cinématographique qui nous rappelle indéniablement une certaine atmosphère hitchcockienne sur trame de scénario lynchien. On est à mi-chemin entre Mulholland Drive et Rebecca, on pense aussi à Mémoire dans la peau (Robert Ludlum) où tout est focalisé sur la quête d’identité.

Le roman de Sébastien Japrisot, auteur largement reconnu (L’Eté meurtier – Un long dimanche de fiançailles) avait d’ailleurs été adapté au cinéma par Jean Anouilh en 1965 et réalisé par André Cayatte.

Alyzée Costes, Nassima Benichou, Aurélie Boquien et David Talbot incarnent un quatuor glamour et intriguant, où manipulations et noirceur sont de mise. Qui est la victime? Qui est l’assassin? Vous avez jusqu’au 1er février pour le découvrir…

Crédits photos : (c) Emilie Brouchon et affiche du spectacle

Piège pour Cendrillon

Au Théâtre Michel

Avec Alyzée Costes, Nassima Benichou, David Talbot et Aurélie Boquien

Jusqu’au 1er février 2020

Durée : 1h30 sans entracte

A Nancy, réouverture de la Villa Majorelle, le week-end du 15-16 février
Vaimalama Chaves ou la muse inconditionnelle de La Métamorphose
Avatar photo
Geraldine Elbaz
Passionnée de théâtre, de musique et de littérature, cinéphile aussi, Géraldine Elbaz est curieuse, enthousiaste et parfois… critique.

Publier un commentaire

Votre adresse email ne sera pas publiée.

Your email address will not be published. Required fields are marked *


Soutenez Toute La Culture
Registration