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Les Soweto’s Finest, la jeunesse sud africaine décoiffante !

Les Soweto’s Finest, la jeunesse sud africaine décoiffante !

02 March 2014 | PAR Justine Braive

Passer de la rue à la scène, les cinq Kids du Soweto’s Finest savent le faire. Et ils le font de manière explosive !

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Les Soweto Kids peuvent être fiers du succès remporté lors de leurs shows commerciaux en Afrique du Sud, leur pays natal. Succès qui les a menés à s’exporter pour la première fois de leur pays et commencer une tournée au delà des frontières sud-africaines.

C’est ainsi que le quai Branly les a accueillis lors du festival d’Automne en octobre dernier. La transition de la rue à la scène française avait alors été guidée par le talent de la chorégraphe Mamela Nyamza, figure montante de la scène sud-africaine. Mélange de styles donc mais surtout rencontre de deux générations, celle de l’apartheid et celle du post-apartheid.

Depuis lors, le Festival Suresnes Cité Danse, les a fait monter sur scène, mais seuls. Grand saut pour la compagnie : plus de maternage pour les cinq Kids! C’est leur première apparition en France comme groupe constitué.

Cette jeune troupe s’est constituée en 2006 sous la direction de Thomas Bongani Gumede, 26 ans, celui qui fait remonter très légèrement la moyenne d’âge des membres de la compagnie. Baskets fluos, T-shirts moulants, jean slim ultra taille basse, ces cinq jeunes hommes au style bien urbain dont la moyenne d’âge frôle la vingtaine, trainent avec eux l’énergie de la jeunesse et celle des rues de Soweto.

Ambassadeurs du style « isbuja » (prononcez « buja »), danse tirant son nom du mot français « bourgeois », ils n’empruntent pourtant rien aux codes de la bourgeoisie. Inspirée par les danses traditionnelles africaines, cette danse met en jeu tout le corps, jusqu’aux expressions du visage, la voix, le souffle. Ajoutez-y un peu de Mickael Jackson et du hip hop plus “classique”, le mélange est décoiffant!

Leurs trémoussages de corps s’accompagnent en effet de mimiques exagérées, tantôt grimaçantes tantôt enfantines. Ça saute, ça siffle, ça explose d’énergie et d’humour! Surtout quand l’un des danseurs n’hésite pas à essorer son t-shirt sur scène…

Visuel (c) Dan Aucante

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Justine Braive

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